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Quand on a 25 ans, une formation littéraire, élevée dans un milieu enseignant, et qu’on plonge dans le monde de l’hôtellerie, c’est un choc de culture. Suivant son époux reprenant une affaire familiale, Isabelle Jeudi a plongé. « J’ai foncé. J’ai commencé à travailler. Au départ, mon mari m’a beaucoup ménagée. Ce qui a été merveilleux, c’est la bienveillance avec laquelle le personnel m’a accueillie et formée .»
C’était le début d’une véritable histoire de vie qui se poursuit aujourd’hui à la tête du Bon Laboureur, un hôtel-restaurant étoilé de la vallée du Cher.
« Une belle revanche des femmes »Isabelle s’est adaptée. « Le côté dur, ce sont les saisons qui n’en finissent pas. Il n’y a pas de répit. Les clients, il faut faire le mieux pour eux et parfois, on n’est pas d’attaque. » Isabelle, son époux et ses deux enfants vivent dans l’hôtel. « On a travaillé, on a investi, on s’est serré la ceinture, comme tout le monde. J’estime être une femme comme les autres. »
Elle se souvient de la place des femmes dans ce métier : (…) Lire la suite sur La Nouvelle République

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