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De plus en plus d’hôtels appliquent la 2G et ne le regrettent pas. Cette règle, qui permet l’accès dans les lieux publics intérieurs aux seules personnes vaccinées et guéries, n’a pas conduit à une baisse des réservations ou de la fréquentation, témoignent des acteurs du secteur dans le Blick.

Le quotidien zurichois cite Heinz Hunkeler, directeur de l’hôtel Kulm à St-Moritz, l’un des premiers établissements à appliquer cette règle depuis le week-end dernier. Les voyageurs, mais aussi les employés de ce 5 étoiles grison, doivent être guéris ou vaccinés, un test négatif ne suffit plus pour aucune des deux catégories. «Nous avons eu systématiquement des réactions positives», a expliqué l’hôtelier, qui estime que les gens sont rassurés par cette décision.

S’il y a eu des mécontents, ils ont été largement compensés: «J’ai reçu un nombre incroyable de réservations supplémentaires», raconte encore Heinz Hunkeler. Le hic? Trouver suffisamment d’employés vaccinés: «Cela accentue la pénurie de main-d’œuvre déjà existante», déplore-t-il. Dans son cas, 330 de ses 340 employés sont vaccinés, les autres sont en télétravail ou des solutions ont été trouvées pour qu’ils ne soient pas en contact avec les clients.

Faitière réservée

Vendredi , le Conseil fédéral a proposé une extension de la règle 2G. Gastrosuisse, la faîtière des entreprises de l’hôtellerie-restauration, s’est montrée réservée. «A l’instar de ce qui se passe dans les pays voisins, cette règle dite des «2G» ne servira pas à grand-chose et n’empêchera pas un confinement», craint-elle. L’organisation s’inquiète notamment que les plus jeunes, moins vaccinés, soient ainsi exclus de la vie sociale.

Pourtant, d’autres hôtels et restaurants ont sauté le pas. Le Blick cite aussi l’hôtel Ambassador, à Zermatt, dont la responsable considère les tests comme peu pratiques. «Nos hôtes restent 7 à 10 jours, explique Nathalie Grisoni. (…) Lire la suite sur Le Temps

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