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Covid-19, les secteurs touchés par de nouvelles restrictions sont reçus à Bercy

Hôtellerie-restauration, événementiel, tourisme… Les annonces du premier ministre le 27 décembre sur de nouvelles contraintes, notamment le retour de jauges et l’interdiction de consommer debout, inquiètent les professionnels. Un soutien financier de l’État est attendu.

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Ce lundi matin 3 janvier, une quarantaine de représentants de secteurs économiques doivent être reçus à Bercy pour rencontrer les ministres de l’économie Bruno Le Maire, du travail Élisabeth Borne et du tourisme et des PME Jean-Baptiste Lemoyne.

Comme lors de précédentes rencontres qui ont suivi l’annonce de restrictions, la discussion portera sur les indemnisations de certains secteurs après les nouvelles mesures que le gouvernement a dévoilées le 27 décembre dernier.

Jean Castex a en effet précisé que, à partir du 3 janvier, il devenait prohibé de consommer debout dans les bars et cafés pendant une période de trois semaines, de manger ou de boire dans des lieux publics tels que les cinémas, théâtres et lieux sportifs mais aussi dans les transports collectifs… Ou encore que les rassemblements seraient limités à 2 000 personnes en intérieur et à 5 000 en extérieur.

Annulations de salons en cascade

Cette dernière annonce a jeté un froid sur les métiers de l’événementiel (congrès, foires, salons) qui, pendant plusieurs jours, n’ont pas su de manière certaine s’ils étaient concernés ou non par ces jauges. Le soulagement est arrivé le 30 décembre lorsque le ministre délégué aux PME Jean-Baptiste Lemoyne a précisé que ce n’était pas le cas, comme d’ailleurs pour les zoos et parcs d’attractions. Une exemption qui serait justifiée par le fait que les visiteurs circulent et ne restent pas statiques dans ces occasions.

S’ils sont rassurés, des représentants du secteur estiment cependant que le « mal est fait ». De premières annulations ont été déjà annoncées, comme le salon Museum Connections Paris de janvier qui est reporté à fin mars, ou le Sival, salon des productions végétales à Angers, repoussé lui aussi au mois de mars, selon des communiqués reçus jeudi après-midi.

On évoque également le report du Festival de la BD d’Angoulême… Avant la précision de Jean-Baptiste Lemoyne, la profession évoquait 130événements annulés rien que pour le mois de janvier.

Les fédérations patronales des cafés, bars et restaurants pointent de leur côté les dégâts que devrait provoquer l’interdiction de la consommation debout. « Cela revient à une interdiction pure et simple de travailler », pointait Didier Chenet, président du Groupement national des indépendants (GNI) en hôtellerie et restauration, dans les colonnes de La Croix. Pour certains établissements, ce type de consommation représente l’essentiel de l’activité.

Les traiteurs désarmés devant l’annulation des vœux

Autre inquiétude : l’annulation des cérémonies de vœux en janvier et la limitation, par jauge, des grands rassemblements. « Cela signifie que les traiteurs vont perdre au moins 90 % de leur activité au mois de janvier », expliquait le patron du GNI.

Le renforcement du télétravail dans les entreprises – avec l’imposition d’un minimum de trois jours sur cinq télétravaillés si le poste s’y prête – pourrait affecter les restaurants et commerces situés dans les quartiers de bureaux.

« Les secteurs économiques impactés par les décisions que la situation nous commande de prendre seront indemnisés dans le cadre de concertations qui seront sans délai conduites par le ministre de l’économie et des finances Bruno Le Maire », avait indiqué Jean Castex.

Un soutien « spécifique »

Le gouvernement a déjà réduit de 80 à 65 % à compter du 1er décembre la perte de chiffre d’affaires exigée pour bénéficier d’un reste à charge nul sur l’activité partielle dans les secteurs affectés. (…) Lire la suite sur Le Croix

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