jeu 28 mars 2024,
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Comment Karen Roos a transformé une ferme anglaise ?

Directrice artistique, hôtelière, la sud-africaine Karen Roos a transformé plusieurs lieux chargés d'histoire. On la retrouve dans sa ferme-maison d'hôtes, en Angleterre.

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« Je suis une fille du “ELLE” », nous apprend Karen Roos dans sa magnifique propriété anglaise, The Newt in Somerset. L’esthète sud-africaine a ce sourire attachant des femmes qui agissent. « J’aime rendre les gens heureux, créer des lieux uniques et inspirants », poursuit-elle. Karen est une vraie self-made woman : après avoir vécu aux Pays-Bas puis travaillé dans la mode, elle décide de réaliser des livres sur le design et les intérieurs sud-africains. On lui demande alors de prendre les rênes du ELLE Décoration sud-africain : « J’avais travaillé avec de nombreux photographes à l’international ; j’étais fascinée par leur capacité à transformer le réel, à créer du beau », confie l’ancienne rédactrice en chef.

Karen Roos @credit The Newt in Sommerset

Pendant sept années, Karen Roos dirigera le magazine de manière libre, imposant sa pâte, compilant des centaines de références créatives : « La femme africaine qui est en moi souhaitait inviter à participer tous les talents locaux dont je croisais la route. Je me consacrais aux gens, aux artistes et artisans, pour créer un contenu beau, accessible et utile pour tous. Ce qui m’a beaucoup servi par la suite quand je me suis lancée dans l’hôtellerie ! » ajoute la touche-à-tout. « J’étais engagée, mais jamais de manière politique ! Ma ligne de conduite ?

Parler de choses et de personnes remarquables, combattre les conservatismes, avoir toujours un temps d’avance et surtout ne jamais chercher à être aimé ni à plaire ! » Alors qu’elle souhaite entreprendre une nouvelle mission, l’opportunité de reprendre l’ancienne ferme de Babylonstoren – ce grand projet en dehors du Cap – se présente. « Je sentais que mon mari, Koos, avait besoin de renouer avec la terre ! Au début, il voyait Babylonstoren comme un lieu où s’échapper le week-end. J’aurais dû me méfier… L’architecture Cape Dutch de 1780, la taille de la propriété et l’histoire des jardins étaient insensés. Pourtant il ne restait presque rien de la grande époque », se souvient Karen. À l’aide de l’architecte, paysagiste et jardinier Patrice Taravella, elle fait (re)construire cet éden de 200 hectares, dessine des allées de vergers et transforme peu à peu l’ancien bâtiment historique, ses terres et vignobles en une ferme rêvée, accessible à tous. Au programme, cueillette de fruits et salades de saison, cours de jardinage, repas bio-chics pour découvrir de nouvelles variétés de légumes, table d’hôtes contemporaine, B&B où se délecter le temps d’une pause dans un décor minimal toujours inspiré. En treize ans d’un succès exponentiel, le bon goût de Karen fait des émules à travers le monde. (…) Lire la suite sur Elle Deco

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