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Véronyque Tremblay, évoque dans cette tribune, trois axes de développement et de consolidation de l’offre hôtelière : régler le problème de la pénurie de main-d’oeuvre dans le secteur, mettre en avant la liberté tarifaire pour contrer les OTA et enfin mieux encadrer l’hébergement collaboratif ! Pour cela, le soutien politique est essentiel !

Contrer la pénurie de main-d’œuvre

« La pénurie de main-d’œuvre frappe durement les hôteliers du Québec alors que près de 6000 postes sont toujours à combler dans leurs établissements. (…) Il y a certainement des solutions québécoises à cette pénurie, comme la mise en place d’incitatifs supplémentaires pour retenir et attirer les 55 ans et plus en hôtellerie, l’embauche inclusive de personnes autistes ou avec d’autres particularités, la robotisation et l’informatisation des services, mais la solution passe également par l’international. 

La hausse des seuils d’immigration, l’accélération du traitement des demandes de travailleurs étrangers temporaires, la bonification des montants octroyés pour le recrutement international ainsi que la mise en place d’une passerelle vers la résidence permanente pour les travailleurs étrangers temporaires déjà bien implantés dans les régions du Québec, ne sont que quelques exemples de solutions qui devraient être envisagées par le prochain gouvernement. » Véronyque Tremblay

Agir pour contrer la concurrence déloyale

Liberté tarifaire

Pour contrer les « Agences en Ligne » (OTA – Hotels, Booking), permettre aux hôteliers d’afficher des offres tarifaires avantageuses

« Il est inacceptable que des clauses les empêchent d’offrir des prix plus bas sur leur propre site que ceux affichés par ces intermédiaires. »Véronyque Tremblay

Il est à souligner que depuis la loi Macron de 2015, la France autorise les hôteliers à pratiquer des prix plus bas !

Mieux encadrer l’hébergement collaboratif (AirBnB…)

« En ce qui concerne l’hébergement collaboratif, il faut s’assurer que les règles sont respectées et qu’il y a un équilibre dans les municipalités afin d’avoir encore des logements abordables pour nos travailleurs. Il faut suffisamment d’inspecteurs pour identifier ceux qui affichent en marge de la loi avec des amendes plus dissuasives. Prenons exemple sur la France et mettons en place des règles et des pénalités plus coercitives pour les plateformes de réservation qui acceptent d’afficher des hébergements de courte durée qui ne sont pas enregistrés au gouvernement. »Véronyque Tremblay

Article complet dans « Le Journal de Québec »

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