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Ouverture totale des terrasses et accueil des clients en salle à 50% des capacités : le 9 juin a représenté une étape importante pour le secteur de l’hôtellerie-restauration. Et pourtant, cela n’a pas suffi à convaincre un tiers des professionnels de rouvrir leurs portes, selon l’Umih.

L’Union des métiers et des industries de l’hôtellerie indique en effet que 30% des propriétaires de bars et de restaurants ont préféré rester portes closes. «Certains restent fermés à cause du manque de clientèle et d’autres par manque de personnel, surtout pour les petites structures», explique le vice-président confédéral de cette union. Le manque criant de chefs cuisiniers oblige certains établissements familiaux à rester fermés.

Mi-mai, l’Umih, le GNC, (Groupement national des chaînes hôtelières), le GNI (Groupement national des indépendants hôtellerie et restauration) et le SNRTC (Syndicat national de la restauration thématique et commerciale) avaient réalisé une étude auprès de leurs membres, pointant que sur un panel de 7000 entreprises, 34% envisageaient d’avoir des difficultés de recrutement au moment de leur réouverture. En cause, après plus d’une année marquée par la pandémie et les fermetures à répétition, certains travailleurs ont décidé de changer de voie tandis que d’autres, proches de la retraite, ont choisi d’écourter leur vie professionnelle en raison de la crise.

Une fréquentation très inégale

En ce qui concerne la problématique de la fréquentation, les lieux qui ont préféré rester fermés sont situés dans des zones uniquement touristiques ou dans des quartiers d’affaires. En effet, certaines agglomérations rencontrent encore des difficultés à cause du manque de touristes étrangers.

« Parmi ceux qui ont ouvert, les hôteliers et restaurateurs de Paris, Lyon et Strasbourg ont du mal à retrouver leur activité », regrette Pascal Mousset, président du Groupement National des Indépendants (GNI) Île-de-France. Le GNI constate une baisse moyenne de chiffre d’affaires de 30% par rapport à 2019 pour les bars et restaurants parisiens.(…) Lire la suite sur Le Figaro

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