Flunch aperçoit enfin le bout du tunnel. Pendant le Covid-19, la chaîne de restauration appartenant au groupe Mulliez avait été mise en grande difficulté. À tel point d’ailleurs qu’en janvier 2021, elle avait engagé une procédure de sauvegarde dont elle vient à peine de sortir, a annoncé la direction de Flunch mercredi 17 janvier. Grâce à la fermeture de 49 restaurants, moyennant le licenciement de 980 employés, Flunch devrait revenir à l’équilibre dès la fin de l’exercice 2022.
« Le ciel s’éclaircit pour la première chaîne libre-service de restauration française », affirme la direction de Flunch dans un communiqué, précisant compter désormais 170 restaurants dont 65 franchisés après avoir fermé une cinquantaine d’établissements et en avoir cédé huit – dont cinq en franchise –, et au terme d’un plan de sauvegarde de l’emploi (PSE) ayant porté sur 980 emplois. « Notre plan d’urgence mis en place suffisamment tôt nous a permis de passer le cap difficile de la crise sanitaire, adapter notre réseau, réaliser des reclassements en interne ou en franchise, et poursuivre notre transformation », explique Guillaume Lecomte, président de Flunch, cité par le communiqué.
260 emplois sauvés
Cela a « permis de sauver 268 emplois par rapport aux 1 248 emplois concernés par le PSE lors de notre entrée en procédure de sauvegarde, soit près d’un quart », précise-t-il. L’actionnaire Agapes – la branche alimentation de l’Association familiale Mulliez (Il Ristorante, Les 3 Brasseurs, Amarine, Salad&Co…) – « a déjà réinjecté 57 millions d’euros pour soutenir l’enseigne et prévoit d’investir 135 millions d’euros pour financer » un plan à 5 ans qui « vise à régénérer la marque », indique la direction. « La crise sanitaire avait contraint l’enseigne à fermer ses 227 restaurants pendant plus de 9 mois, en la coupant de tout chiffre d’affaires, sans bénéficier du fonds de solidarité, compte tenu de son statut de groupe et des plafonds des aides d’État », rappelle la direction.
Celle-ci vise désormais « un retour à l’équilibre en 2022 » avec un chiffre d’affaires « proche de celui de 2019, autour de 310 millions d’euros, et consacrera les 135 millions d’euros de financements obtenus à la « modernisation de l’image de l’enseigne et des restaurants à travers un relifting de la marque et des lieux », détaille le communiqué.
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