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Certains ont connu une année blanche, d’autres ont fermé pour rénovation. Les hôtels de luxe parisiens multiplient les plans sociaux menaçant plusieurs centaines de postes, alors que ces établissements ont perçu des aides financières, comme la prise en charge du chômage partiel ou des prêts garantis par l’Etat.

Un PSE pour 260 employés du Marriott Rive Gauche

L’hôtel quatre étoiles a annoncé en juillet 2019 à ses employés de vastes travaux à venir. En mars 2020, rattrapé par le Covid-19, l’établissement Marriott Rive Gauche a fermé, et en février 2021 la direction a annoncé un plan de sauvegarde de l’emploi (PSE), concernant 260 employés, soit 95% des effectifs, avec maintien de la fermeture jusqu’en 2024.

«Ce PSE n’est dû qu’à la crise économique et sanitaire qui a obligé l’hôtel à fermer ses portes. L’activité, essentiellement portée par une clientèle étrangère et d’affaires, ne retrouvera son niveau d’avant-Covid qu’en 2023-2024», a assuré la direction. «L’hôtel devait initialement maintenir une partie de son activité pendant toute la durée des travaux, mais la crise ne le permet pas».

Syndicats (CFE-CGC, Unsa et CFDT) et employés critiquent pourtant les conditions minimes, selon eux, accompagnant leur licenciement, et dénoncent le basculement vers la sous-traitance lors de la réouverture de l’établissement, prévue pour 2024. La direction a assuré à l’AFP qu’elle n’aurait pas recours à la sous-traitance une fois les travaux finis.

Des indemnités faibles au Westin Paris Vendôme

Selon le comité social et économique (CSE), le plan social concernant 168 des 367 salariés de l’hôtel centenaire appartenant à la galaxie Marriott vise à remplacer les effectifs de la conciergerie, des femmes de ménage et du standard par de la sous-traitance.

Le PSE du Westin Paris Vendôme a été ratifié par les délégués syndicaux contre l’avis de la secrétaire du CSE et celui des salariés. Selon un audit adressé au CSE que l’AFP s’est procuré mardi, le plan (indemnités notamment) est faible pour les salariés concernés puisqu’il va coûter «moins de 10%» des économies qu’il permettra de réaliser. En conflit avec leurs représentants, des salariés se rassemblent chaque semaine devant les établissements parisiens de la chaîne Marriott car ils redoutent le licenciement de tout le personnel.(…)

Le Méridien – Etoile ferme «50% de ses capacités d’hébergement »

L’hôtel aux mille chambres, le plus grand de la capitale, se restructure et ferme une de ses ailes «qui représente 50% des capacités d’hébergement», selon la direction. Cette fermeture d’une partie de l’établissement Méridien – Etoile a entraîné l’annonce d’un plan de départs volontaires (PDV), puis un PSE impliquant 245 emplois sur les 478, acté en février.(…)

Le PSE du Melia Paris-La Défense non validé par les syndicats

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88 postes supprimés à l’Intercontinental (…)

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