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Bernard Magrez : « On souffre réellement dans l’œnotourisme et dans l’hôtellerie-restauration »

Celui qu’on appelle "l’homme aux 43 châteaux", dont quatre grands crus classés à Bordeaux, Bernard Magrez, était l’invité de la matinale TV7 ce vendredi matin. Il a notamment évoqué les effets de la crise sanitaire dans le secteur du vin et de l’œnotourisme.

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Celui qu’on appelle « l’homme aux 43 châteaux », dont quatre grands crus classés à Bordeaux, Bernard Magrez, était l’invité de la matinale TV7 ce vendredi matin. Il a notamment évoqué les effets de la crise sanitaire dans le secteur du vin et de l’œnotourisme. « Par chance, en ce qui concerne le vin, on n’est pas très impacté car on travaille essentiellement avec des grandes surfaces et avec d’importants clients, comme la Chine, a expliqué Bernard Magrez. Dans l’œnotourisme, c’est beaucoup plus difficile car les voyages sont quasiment arrêtés, on souffre réellement dans ce secteur et dans celui de l’hôtellerie-restauration. »

Le chef d’entreprise a souligné qu’il y avait une « inquiétude partout, mais que le mental commence déjà à s’améliorer car les gens sentent qu’il y a une issue. » En référence à ses soixante-quatre années de carrière, il a ensuite remarqué : « Quand on a pris des chocs dans la vie et qu’on en prend un de plus, on souffre moins que si c’était le premier. »

À la Grande Maison, « je souhaiterais mettre une femme cheffe »

Bernard Magrez a eu recours au chômage partiel pour ses activités liées à l’hôtellerie-restauration. Et notamment à la Grande Maison, son restaurant deux étoiles à Bordeaux, dont le chef Pierre Gagnaire est parti, et qui ne devrait rouvrir ses portes que dans le courant 2021, voire 2022.

« Je souhaiterais mettre une femme cheffe, a assuré le grand propriétaire. Et comme je pars du principe que ce phénomène de covid amènera une évolution dans la manière de manger et de boire des gens, il faudra qu’on prenne le temps de se mettre en adéquation avec ce que les clients veulent. »

L’homme d’affaires a ensuite évoqué ses activités dans le mécénat, notamment pour l’Institut Bergonié à Bordeaux, le centre régional de lutte contre le cancer, et auprès de son orphelinat, la Maison de l’Espoir, basé à Buriram, à la frontière entre la Thailande et le Cambodge.

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