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Sans surprise, la décision de lancer un appel à candidatures pour la construction et l’exploitation d’un hôtel-restaurant au golf municipal de Planchetorte, à Brive, qui permettrait de proposer des séjours « golfiques », a suscité de nombreuses questions lors de la séance du conseil municipal, mercredi 16 décembre.

1. Est-ce une menace pour la biodiversité ?

C’est logiquement l’élue EELV Chloé Herzhaft qui a posé la question de la soutenabilité écologique de ce projet. La vallée de Planchetorte est inscrite à l’inventaire national du patrimoine naturel. Mais cela ne constitue pas, en soi, un instrument de protection.

« On va faire le nécessaire pour que ce soit exemplaire sur le plan écologique », s’est engagé le conseiller Jean Poncharal.

Le maire a précisé que l’idée était « de profiter du bâti existant, qui a mal vieilli et qui bénéficie d’une réserve foncière constructible : il faut qu’il puisse servir d’assise » au projet.

2. Quel montage juridique pour ce projet ?

Emilio Campos, colistier de Shamira Kasri, a demandé plus de précisions sur l’appel à candidatures : « Si, demain, des candidats font une offre intéressante, ils réalisent le projet dans quel cadre juridique ? »

Frédéric Soulier a rappelé qu’il ne s’agissait pas de construire « un hôtel municipal. On cherche un investisseur exploitant ». La piste envisagée, pour l’heure, est celle d’un bail emphytéotique administratif (BEA). « On a bien conscience que le modèle final n’est pas totalement arrêté », a-t-il résumé.

3. Ce projet va-t-il concurrencer l’offre hôtelière existante ?

Cette interrogation, aucun élu ne l’a exprimée tout haut lors du débat, mais c’est le maire lui-même qui a relayé les « choses entendues » par son adjoint aux sports Philippe Delarue, qui porte le dossier. « Ce n’est pas un nouvel hôtel qui viendrait faire concurrence mais un outil que nous n’avons pas, et dont nous n’avons pas les moyens de nous priver. »

L’avis d’appel à candidatures et à projets va donc être lancé. « On ne paye pas pour voir mais on met une pièce, c’est comme au poker », a résumé Frédéric Soulier. En attendant, la convention qui lie la commune et l’exploitant du restaurant du golf est renouvelée pour deux ans.

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