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Royaume-Uni | L’inflation salariale atteint des records

Selon un rapport de l'Office national des statistiques publié en début de semaine, la croissance annuelle moyenne des salaires serait de 8,8 %. Un record des vingt dernières années, qui s'explique notamment par la pire pénurie de main-d'oeuvre depuis 1997.

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Ce niveau n’avait pas été atteint depuis 2000. Selon le rapport d’août de l’Office national des statistiques britannique (ONS) publié ce mardi, l’inflation salariale aurait atteint 8,8 % au Royaume-Uni en juin.

Une croissance en accéléré en parallèle à des difficultés de recrutement grandissantes. En juillet, le nombre d’emplois vacants battait aussi son record en franchissant la barre du million, alors que le nombre d’heures travaillées restait inférieur aux niveaux pré-pandémie.

Tensions sur le marché du travail

La hausse des salaires s’explique surtout par cette pénurie de travailleurs. La réouverture de l’économie britannique a marqué le début d’une course au recrutement, surtout dans la vente, l’hôtellerie et la logistique. Les offres d’emploi dans cette dernière auraient augmenté de 263 % par rapport à 2018, selon une étude de la plateforme de recherche d’emploi Adzuna.

Le besoin de travailleurs est tel que certains employeurs n’hésitent pas à offrir des primes de bienvenue importantes. Fin juillet, les chaînes de magasins Tesco et Asda promettaient une prime de 2.000 livres pour tous les nouveaux chauffeurs de camion. Sans compter ces bonus, la croissance des salaires retombe à 7,4 % – une progression qui reste supérieure à celle de mai.

Pour l’ONS, cette hausse s’explique surtout par un « effet coronavirus ». Le ralentissement de l’économie a conduit à de nombreux licenciements, mises au chômage partiel et baisse du nombre d’heures travaillées. Mécaniquement, les salaires ont donc baissé : la croissance salariale était même négative entre mai et juillet 2020. Inversement, la reprise économique et le retour progressif à la normale ont contribué à l’accélération de la croissance salariale.

Un record à nuancer

Autre facteur : les salariés du bas de l’échelle (payé en dessous de la moyenne (…) Lire la suite sur Les Echos

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