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Depuis lundi soir, les joueurs de Pep Guardiola préparent leur rendez-vous de Ligue des champions face au PSG, ce mardi (21h), au Peninsula, un palace situé avenue Kleber dans les XVIe arrondissement de la capitale. Pour autant, les finalistes de la dernière C1 n’auront pas le temps de s’adonner au tourisme en allant par exemple découvrir l’Arc de Triomphe empaqueté du 18 septembre au 3 octobre par les artistes Christo et Jeanne-Claude.

Afin de garantir une réelle quiétude aux partenaires de Kevin De Bruyne, les dirigeants anglais n’ont pas lésiné sur les moyens. Selon nos informations, deux étages de l’établissement, inauguré en 2014, ont été bloqués et 80 chambres réservées jusqu’à mercredi matin, date du retour en Angleterre des Mancuniens. Aucun détail n’a été négligé. Les mini-bars des différentes chambres ont ainsi été vidés et aucun joueur ne pourra avoir accès au room-service sans autorisation préalable. Une grande suite fera office de medical room.

En toile de fond, les relations entre Qatar et Émirats

L’hôtel fait partie du groupe The Peninsula Hotels, détenu par The Hongkong and Shanghai Hotels et Katara Hospitality (ex-Qatar National Hotel). Un détail assez savoureux quand on sait que Manchester City est la propriété du Cheikh Mansour, un homme politique émirati qui est actuellement le vice-Premier ministre des Émirats arabes unis, ministre des affaires présidentielles et membre de la famille royale d’Abou Dhabi. Or, ce n’est un secret pour personne, les relations entre les deux pays du Golfe n’ont rien d’une mer calme.

En 2017, les Émirats faisaient partie de l’alliance avec l’Arabie saoudite, Bahreïn et l’Égypte qui décidait une rupture des relations diplomatiques et des mesures économiques contre le Qatar. « L’idée était de faire un cordon anti-frériste en essayant d’écraser le financier de la mouvance », nous expliquait en avril 2021 David Rigoulet-Roze, chercheur à l’IRIS (Institut des relations internationales et stratégiques). En janvier dernier, ce mouvement d’opposition a pris fin. « C’est une réconciliation de façade, remarquait Rigoulet-Roze. (…) Lire la suite sur Le Parisien 

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