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Polynésie | ​Hôtel Cook’s Bay : héritage et renaissance

Moorea, le 30 mars 2021 - 23 ans après sa fermeture, les travaux de renaissance de l’ancien hôtel Ibis de la Baie de Cook à Moorea ont démarré. C’est l’investisseur local Noël Coia de SPPH qui se lance dans ce chantier d’envergure. Le futur Hôtel Cook’s Bay devrait voir le jour en juillet 2022.

Vue de Moorea
L’histoire a débuté au milieu des années 80, lorsque la Société hôtelière de la Baie de Cook (SHBC) a reçu les permis et agréments nécessaires à la naissance d’un hôtel de style tropical, très proche de l’architecture des années 1900. Alain Pauchard en est l’architecte. Sur 2 800 m2, l’hôtel propose 76 chambres tournées vers la mer, réparties dans trois bâtiments. Le complexe comprend alors une piscine en bord de plage ainsi qu’un un motu artificiel où trône le restaurant, ce dernier est relié à la plage de sable blanc par deux pontons sur pilotis. A l’époque le montant des travaux de construction, hors droits d’investissement, avoisine les 500 millions de Fcfp auxquels s’ajoutent 90 millions destinés au motu. Après des mois de travaux, l’hôtel Ibis (du groupe Accor) ouvre ses portes fin 1985. A l’époque 37 emplois ont été créés allant du directeur de l’hôtel jusqu’aux gardiens de nuit. Au fil des ans, 44 personnes s’emploient à faire tourner l’hôtel.

Mais une concurrence importante et une clientèle qui favorise l’hôtellerie trois et quatre étoiles ont raison de l’hôtel et le font basculer en faillite cinq ans plus tard. Pas moins de cinq propriétaires se sont succédé jusqu’à sa fermeture définitive en 1998. En 2009, Tahiti Nui aménagement et développement (TNAD –devenu Grands projets de Polynésie) en fait l’acquisition. Face au manque d’entretien des infrastructures et des jardins, l’hôtel prend vite des allures de vaisseau fantôme. La nature reprend ses droits et des squatters y élisent domicile. Seuls ses toits verts rappellent au passant et aux croisiéristes accostant à la gare maritime de Paopao qu’ici jadis il y avait une vie économique et touristique. (…) Lire la suite sur Tahiti Infos