Accor attend encore 2 000 personnes
Mais Accor a « encore au moins 2 000 personnes manquantes », des employés qui « ne sont pas revenus parce qu’ils ont réfléchi pendant la période du confinement, parce qu’ils ont changé de ville, de métier, ou n’ont plus envie d’accepter les sacrifices de contraintes horaires », a expliqué Sébastien Bazin. Or le groupe doit « absolument satisfaire la demande » qui repart, a-t-il ajouté.
Sébastien Bazin, PDG d’Accor, chez qui manquent encore « 2 000 collaborateurs » en France, estime qu’améliorer les conditions de travail sera nécessaire pour recruter dans l’hôtellerie, face à une demande qui repart grâce au retour des touristes étrangers, mais qu’il ne sera pas possible de « payer plus. »
En France, les touristes étrangers « ne sont pas suffisamment là, mais ils sont là : ça va de mieux en mieux chaque semaine qui passe : on n’est pas encore au niveau de 2019, notamment à Paris, on est encore un bon tiers en dessous », a déclaré sur RMC le patron du sixième groupe hôtelier mondial, qui exploite plus de 5 200 hôtels et compte quelque 260 000 collaborateurs dans 110 pays.
Accor attend encore 2 000 personnes
Mais Accor a « encore au moins 2 000 personnes manquantes », des employés qui « ne sont pas revenus parce qu’ils ont réfléchi pendant la période du confinement, parce qu’ils ont changé de ville, de métier, ou n’ont plus envie d’accepter les sacrifices de contraintes horaires », a expliqué Sébastien Bazin. Or le groupe doit « absolument satisfaire la demande » qui repart, a-t-il ajouté.
Dans le cadre des négociations de la branche hôtellerie-restauration qui s’ouvriront le 18 novembre, le patronat devra « faire une proposition au gouvernement d’ici la fin de l’année », pour renforcer l’attractivité de ces métiers, a estimé Sébastien Bazin, pointant le paradoxe de « centres de formation pleins », dont les recrues, une fois formées, ne restent pas dans l’hôtellerie-restauration.
« Il faut qu’on réfléchisse à lisser les contraintes horaires, à avoir probablement une formation interfilières », a-t-il ajouté.(…) Lire la suite sur Ouest France