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D’une enfance dans le sérail…

« Mes grands-parents et mes parents tenaient des établissements familiaux dans le Var, donc j’ai grandi dans des hôtels. Je mangeais à 11 h 30 et 18 h 30 avec le personnel et je voyais peu ma famille. Cela m’a, d’une certaine façon, dégoûté du métier. Si après mes études à HEC j’ai soigneusement évité ce milieu, j’ai été embauché au service fusions-acquisitions d’hôtels du groupe Accor après des débuts dans l’immobilier. C’était une bonne façon de concilier mon cursus financier et malgré tout, mon affection pour les métiers de bouche et de l’hospitalité. Puis j’en ai eu assez du bureau et du costard-cravate, alors j’ai décidé de créer mon groupe Myhotels en 2013. »

… à la gestion d’un parc hôtelier

Joris Bruneel

« J’ai commencé par deux établissements en bord d’autoroute. Je n’y connaissais rien et je n’avais aucun apport financier. J’y suis allé au culot avec les banques et les investisseurs. L’hôtellerie low cost, c’est une bonne école pour apprendre le métier. De fil en aiguille, mon portefeuille a grossi avec aujourd’hui dix-sept hôtels, majoritairement des franchisés du groupe Accor, mais aussi un Best Western et un Campanile.

Après m’être caché derrière des marques, j’ai eu envie de créer un concept plus personnel. Les attentats du 13 novembre 2015 ont été le déclencheur, je voulais apporter ma pierre à l’édifice. Ainsi est né Babel, une maison pour tous, avec une riche mixité, un projet pilote portant des valeurs et du sens. »

La dimension sociale au coeur du projet

« Avec ses 31 chambres et ses 80 couverts, Babel rend hommage à Belleville où je vis, un quartier mixte mais pas communautariste. La dimension sociale est essentielle, le recrutement de la vingtaine de salariés est majoritairement local, à l’image du chef Sofiane, une figure de Belleville. Et nous travaillons avec les acteurs du coin comme la galerie Les Temps Donnés, qui représente l’artiste Treize Bis, auteure de fresques dans le restaurant. Ainsi que les associations pour lesquels nous mettons à disposition une ‘chambre suspendue’, un hébergement dédié aux situations d’urgence ou de précarité.

Côté écoresponsabilité, nous visons le label Clé Verte avec du mobilier chiné, des économiseurs d’électricité, des LED partout, des produits d’entretien Ecocert, des draps en coton bio ou encore un blanchissage, source importante de pollution, réduisant le plus possible l’empreinte environnementale. » (…) Lire la suite sur Les Echos Entrepreneurs

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