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Vous aimez la décoration des hôtels Mercure du passage Pommeraye, à Nantes ou Mériadec, à Bordeaux ? Des restaurants rennais, Avec and co, White Fields, Monsieur Yak, Racines, Le Montfort, Coppa, Bénédicte, BDS, My by Thierry Bouvier ? Celles des boutiques Chérie-chéri, du tailleur Coqlico, etc. ?

Derrière tous ces lieux, un couple de Rennais s’échine : Élodie Dumas et Augustin Decaux. Époux à la ville, parents d’une petite fille de cinq ans, ils ont aussi fondé le cabinet d’architecture rennais Wunder.

« Rennes avait du retard »

Leur histoire débute dans les années 2000. Élodie Dumas et Augustin Decaux deviennent inséparables sur les bancs de l’école d’architecture de la capitale bretonne. Après quelques années à travailler à Paris et Berlin, le couple pose ses valises dans la paisible capitale bretonne où Élodie, fille d’Alain Dumas, le fondateur de l’agence de communication Dumas associés, a grandi. C’était en 2008. « On avait constaté que Rennes avait du retard dans le monde de l’architecture et du design, se souvient Élodie Dumas. À Rennes, il y avait moins de concurrence que dans des villes comme Nantes ou Bordeaux ».

Pari gagnant. Et démarrage laborieux. D’abord, le binôme travaille en tête à tête dans son salon. Il enchaîne les projets d’agencement pour la grande distribution. Puis, petit à petit, des projets d’hôtellerie-restauration affluent. En 2014, le futur groupe de restauration STD leur confie l’architecture intérieure du restaurant thaïlandais, Monsieur Yak. L’adresse cartonne. Tant pour sa cuisine que pour sa décoration. Le groupe STD se développe beaucoup et renouvelle à chaque fois sa collaboration avec Wunder.

L’esprit « Rennes, ville rock »

Ce n’est pourtant qu’en 2015 qu’Élodie et Augustin peuvent embaucher leur premier employé. « Ce palier a été dur à passer mais, après, nous avons grandi vite ». Cinq ans plus tard, la PME emploie vingt personnes. Un « wunder-parcours », pourrait-on dire. Un petit mot allemand qui signifie « merveilleux, formidable ». « On a choisi ce nom-là, car il nous rappelle Berlin, une ville que nous aimons tant. Il nous rappelle aussi le « wonder » anglais. Enfin, il désarçonne les gens qui ne savent pas le prononcer ».

Projet après projet… Le couple de 38 et 41 ans trace un joli sillon dans les rénovations de maisons particulières et d’hôtels-restaurants de Rennes et de Navarre. Dans les années à venir, leur nom résonnera encore plus fort. Pour le groupe Legendre, Élodie Dumas et Augustin Decaux aménagent l’hôtel quatre étoiles de la place des Lices. « L’ancien hôtel des monnaies hébergera également deux bars-restaurants, un rooftop, un grand espace spa hammam, quelques commerces de bouche… Notre but est de nous adresser d’abord aux Rennais en mettant en avant l’esprit « Rennes, ville rock ». On veut que ce soit simple et festif. Que les Rennais s’approprient ce lieu ». Élodie Dumas et Augustin Decaux sont également chargés de réaliser l’architecture intérieure de l’hôtel futuriste, qui ouvrira, fin 2021, sur le domaine des Pères, à Piré-sur-Seiche. Un autre projet du groupe Legendre. Le couple planche aussi sur le projet d’hôtel que Christian Roulleau, ancien patron de Samsic, fait construire dans le Xe arrondissement de Paris.

Des bureaux à côté de l’école d’architecture

Les secrets de leur réussite ? Détourner les objets et mélanger les époques. Avec une prédilection pour les références aux années 1930. Un des atouts de leur style ? Lire la suite Le Telegramme.fr

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