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Les hôtels de luxe et toute la filière passent un bel été. Les établissements hôteliers font le plein. Le bonheur serait total si… le recrutement ne représentait pas une vraie épine dans le soulier des hôteliers, mais aussi des autres professions du tourisme. « C’est une hémorragie. La pénurie concerne tous les postes, femmes de chambre, serveurs, plagistes », énumère Christine Welter, présidente du syndicat des hôteliers de Cannes.

Comment expliquer que les saisonniers se fassent rares, eux qui se pressent habituellement aux portes des établissements dès le début de saison, et alors même que le taux de chômage est, dans les Alpes-Maritimes, supérieur à la moyenne nationale?

« Il n’existe pas une explication, mais de multiples raisons, analyse la patronne de deux hôtels à Cannes,qui ne croit pas que les salaires soient en cause: le salaire hôtelier est au-dessus du Smic. Mais c’est devenu plus facile de ne pas travailler en France. Normalement, le recrutement se déroule au printemps. Mais là, en raison de la crise sanitaire, nous ne savions pas si la reprise se ferait, ni à quel moment. Nous avons lancé le recrutement plus tard. Et puis quand la machine est repartie, vers mi-juillet, nous n’avons pas trouvé les saisonniers habituels, ceux qui passent l’hiver à la montagne et l’été sur la Côte. Se sont-ils tournés vers d’autres secteurs d’activité recruteurs à une période où nous n’étions pas demandeurs? »

La problématique du logement des saisonniers est également déterminante de leur présence. « À Cannes, avec 8.000 appartements Airbnb, il ne reste plus de logement pour les personnels. » (…) Lire la suite sur Nice Matin (après lecture vidéo ou abonnés)

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