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Le hasard fait parfois bien les choses. Lorsqu’ils ont racheté en février 2020 l’hôtel Ibis situé en plein centre rue Porte-Côté, David Dongais et Hervé Pitault (société SHBG), deux investisseurs du Cher déjà propriétaires depuis 2010 de l’hôtel Ibis Styles avenue Gambetta, mais aussi de trois autres établissements à Vierzon et Angers (et bientôt un sixième à l’automne encore à Angers) savaient qu’ils allaient devoir en passer au préalable par une importante phase de travaux. Histoire de redonner un coup de fraîcheur à l’établissement un peu vieillot. Ils avaient donc déjà prévu de le fermer un certain temps quand les mesures de confinement sont tombées un mois plus tard.
Un chantier à plus d’un million d’eurosDans un premier temps, le chantier a été perturbé car tout le pays s’est brutalement retrouvé à l’arrêt. Mais après ce retard à l’allumage, les choses sont allées bon train. Nouvelle salle pour le petit déjeuner, chambres refaites à neuf, l’hôtel rénové en bonne partie a pu rouvrir ses portes en juillet pour les refermer juste après les Rendez-vous de l’histoire. Bien entendu, il n’a pas été question de toucher au décor classé, aux moulures ou au bel ascenseur installé en 1912.
« Finalement, les restrictions de circulation ne nous ont pas causé de tort, confie la directrice Natacha Waget. On peut même dire que cela a facilité certaines choses. »
Les travaux se sont poursuivis de novembre à mai. « On a rouvert le 12 dans un établissement totalement rénové. On a tout refait jusqu’à la literie. » Afin de mieux coller à la demande, des chambres ont été réagencées pour être en mesure d’accueillir des familles de quatre personnes (2 adultes, 2 enfants).

David Dongais
Hervé Pitault

David Dongais et Hervé Pitault ont investi plus d’un million d’euros.
La reprise s’est d’abord opérée pour le moins timidement. Déplacements limités à moins de 10 km, couvre-feu, fermetures des sites touristiques et des restaurants, rien n’était fait pour attirer la clientèle. « Jusqu’à la météo qui s’est liguée contre nous ! »(…) Lire la suite sur La Nouvelle République

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