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Même s’il n’a jamais été obligé de fermer, le secteur hôtelier affiche des pertes de chiffre d’affaires bien plus importantes que les restaurants et les débits de boissons. Ce secteur qui se caractérise par des coûts fixes importants est plus dépendant du tourisme international.

Dans la famille horeca, qui souffre le plus? Les hôtels et de loin si l’on s’en tient aux chiffres d’affaires sur base des déclarations TVA. Selon Statbel, les hébergements touristiques ont connu une baisse de leur chiffre d’affaires de 55% en 2020 par rapport à 2019. Les restaurants et les débits de boissons affichent respectivement des diminutions de 30 et 40% pour la même période. C’est en Région bruxelloise que l’écart entre les secteurs est le plus frappant. Au troisième trimestre 2020, les restaurants et les bars qui ont refait le plein de clients entre deux confinements présentaient des baisses de chiffre d’affaires d’environ 20% contre 73% pour le secteur hôtelier.

 

Du côté de la Brussels Hotels Association (BHA), on assure qu’il n’est pas question de hiérarchiser les secteurs. En revanche, on s’étonne quand même de constater que la gravité des difficultés rencontrées par l’hôtellerie n’est pas toujours bien connue du monde politique. Ce qui s’explique notamment par le fait que les hôtels n’ont jamais été forcés de fermer leurs portes. « L’obligation de fermeture n’est pas un critère pertinent pour la délivrance d’aides. Dans certains groupes, on constate d’ailleurs que les chiffres sont pires pour un établissement ouvert qu’un établissement fermé, en raison des coûts fixes. Certains restaurants fermés ont pu recevoir des aides tout en faisant des plats à emporter. Le seul critère qui a du sens, c’est la baisse du chiffre d’affaires« , explique Yves Fonck, président de la BHA. (…) Lire la suite sur L’Echo

 

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