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«  En 1990, j’ai fait l’acquisition de ce bâtiment qui était l’ancien siège de l’office d’HLM. Territoire Habitat a décidé de déménager et je me suis porté acquéreur après avoir visité une bâtisse qui m’a laissée sous le charme », se souvient Patrick Zannolfi, entrepreneur depuis 50 ans. L’homme est discret, la plupart du temps mutique avec la presse, « mais afin de rétablir des contre-vérités ayant circulé ici ou là », il a accepté de nous rencontrer.

« Les principaux acteurs de la vie locale m‘ont convaincu qu’un tel établissement ne pouvait pas disparaître »

« J’ai loué une partie de ce bâtiment à un hôtelier qui a créé le fonds de commerce et qui l’a exploité durant 28 ans. En mars 2020, malgré l’accompagnement du gouvernement, les charges de l’hôtel se sont avérées trop lourdes et l’établissement qui connaissait déjà des difficultés de paiement, a trébuché sur un manque de trésorerie. J’ai fait le choix de prendre le contrôle de cette structure », résume le magnat de l’immobilier.

Néoclassicisme

Le Tonneau d‘or, c’est un peu sa madeleine de Proust. L’idée de voir cet écrin du néoclassicisme chatoyant convertit peut-être en friperie, le bouleverse. « Les principaux acteurs de la vie locale m‘ont convaincu qu’un tel établissement ne pouvait pas disparaître, en effet, ne sommes-nous pas dans la ville du monument préféré des Français ? ».

« J‘ai décidé de remettre à niveau cet hôtel en juin 2020 », se souvient Patrick Zannolfi.

Il s’attaque aux éléments techniques et de sécurité, profitant ainsi de la fermeture générale de l’industrie hôtelière pour faire des travaux d’ampleur sur les 4 200 m². Isolation, climatisation et éclairage sont les premières étapes, suivies de peu par la rénovation des corniches et rosaces en staff du somptueux plafond du hall. Des échafaudages sont installés à l’intérieur pour permettre aux plâtriers d’intervenir et l’ensemble se chaule d’une élégante sobriété. (…) Lire la suite sur L’Est Républicain

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