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Pourquoi maintenant ?

Figée pendant 20 ans à cause d’une bataille judiciaire avec l’ancien aménageur Riccobono, la commune a désormais les mains libres, depuis 2020. La justice, par le biais de la plus haute juridiction française a tranché : 106 hectares reviennent à la commune, « dont 66 000 m² de droit à construire, contre une indemnité de 2,8 millions d’euros », retrace la maire.

Quel est le but ?

Avec les mains à nouveau libres, la nouvelle municipalité a voulu s’attaquer à un problème récurrent pour les stations de montagne : l’absence de « lits chauds ». « Beaucoup de résidences de tourisme sont construites et au bout de 9 ans, elles peuvent être vendues à des particuliers, explique la maire. Ça devient des lits froids, des résidences secondaires : des gens qui ne viennent que quelques week-ends dans l’année. Ce n’est pas comme ça qu’on fait vivre le tissu économique ».

Sur les 15 000 lits comptabilisés à Isola 2000, 80 % sont en résidence secondaire.

Les besoins estimés en « lits chauds » sont de 2 600. La municipalité a donc mis en vente une parcelle de 4 000 m² au centre de la station, à proximité du front de neige, et a lancé un appel à projets. Ses critères de sélection : le montant financier proposé, la qualité architecturale, les engagements sur la pérennité des « lits chauds ».

Que contient le projet ?

Sur les six candidatures, c’est celle du groupement You & Your house avec Accor, baptisée « Amo », qui a été retenue. « Une proposition qui répond parfaitement au cahier des charges et va même au-delà », a argumenté Mylène Agnelli. La vente de la parcelle s’élève à 3,25 millions d’euros.

Au total, 589 lits, répartis dans une résidence de tourisme quatre-étoiles, un hôtel quatre-étoiles, et un « hostel », avec des dortoirs. Sont également prévus un restaurant, un espace spa et piscine réservé à la résidence, ainsi qu’un espace aquatique ouvert au public. Enfin, ce qui satisfait particulièrement la municipalité : une salle de spectacle et un mur d’escalade qui, eux, appartiendront à la commune.

Quelle garantie que ça ne se transforme pas en résidence secondaire ? (…) Lire la suite sur Nice Matin

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