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À Lyon, le Sofitel est le seul établissement 5 étoiles ouvert. Pour une raison stratégique du groupe Accor. Il y a quelques chambres à préparer, mais bien moins qu’en temps normal. « L’activité est énormément réduite car à cette période nous sommes d’habitude à 70% d’occupation. Là, nous sommes entre 10 et 16% » constate Jacques Bourguignon, directeur de l’hôtel.

A Lyon, l’offre d’hébergement haut de gamme s’est donc considérablement réduite. Peu de touristes étrangers, des déplacements professionnels plus rares. C’est un mauvais coup du sort alors que cette branche hôtelière avait doublé son nombre de lits à Lyon entre 2017 et 2019 grâce à l’ouverture du Boscolo dans le Vieux-Lyon et à l’Intercontinental au Grand Hôtel Dieu. Ce dernier a fermé ses portes le 1er novembre. Sa directrice, Madelijn Vervoord, travaille sur des offres et des services adaptés aux prochaines règles de déconfinement. « On a un centre de convention avec 12 salles. Là aussi, il a fallu s’adapter en distanciation et en offre en annulant les buffets. On propose maintenant des plateaux repas et des visio-conférences pour des réunions de direction. C’est un service qui plaît et ça a bien fonctionné de juin à octobre. »

Située dans la Tour rose du Vieux Lyon, une résidence de tourisme fonctionne sans réception et avec peu de personnels. Elle tire quelque peu son épingle du jeu avec 40% d’occupation. « On a un système digital, sans bureau, sans clé. On a beaucoup d’espace. Les clients sont très autonomes. On reste ouvert pour les professionnels dans la semaine. » nous dit Nathalie Grynbaum, co-fondatrice de MiHotel.

Le secteur de l’hôtellerie reste suspendu à chacune des annonces du gouvernement. Comme beaucoup, tous espèrent un assouplissement du confinement pour les fêtes.

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