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Pas moins de 13 sites web de réservation d’hébergement qui auraient « illégalement » affiché « des prix décomposés et inférieurs au prix ultimement exigé » devront s’en défendre en cour. Ils sont visés par une action collective que la Cour supérieure a autorisée lundi.

Les sites en question louent des chambres d’hôtel ainsi que des propriétés privées un peu partout dans le monde. Il s’agit de Priceline, Hotwire, Homeaway (maintenant Vrbo), Accor, Bedandbreakfast. eu, Canadastays (maintenant Vrbo), Hilton, Six Continents Hotels, Orbitz, Hyatt, Wyndham, Kayak et Benjamin & Brothers (site reservations. com).

Selon le cabinet Trudel Johnston & Lespérance, qui pilote le dossier en collaboration avec Grenier Verbauwhede Avocats, ces entreprises « violent de manière systématique et en toute connaissance de cause la Loi sur la protection du consommateur (LPC) » en ne précisant pas d’entrée de jeu le montant total qui sera facturé au client.

Cette façon de faire, plaide le cabinet, contrevient à l’article 224 de la LPC. Celui-ci précise notamment qu’une entreprise ne peut exiger un prix supérieur à celui annoncé et que le prix annoncé doit tout inclure sauf les taxes de vente.

Souvent, les frais ajoutés à la fin du processus de réservation ne sont pas détaillés, souligne l’un des avocats au dossier, Mathieu Charest-Beaudry. Mais on sait qu’il en existe une quinzaine, dont les « Resort fee », « Booking fee », « Resident fee », « Daily Destination fee » et les « frais hôteliers ». (…) Lire la suite sur La Presse

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