La direction de Stag Belgium souhaite clôturer la phase 1 de la procédure Renault* faute de solutions alternatives, annonce vendredi la société, qui exploite l’hôtel Steigenberger situé avenue Louise à Bruxelles. Selon elle, « les partenaires sociaux refusent de prendre une part active à la nécessaire transformation des activités dans un contexte économique très dégradé ». À l’issue de deux conseils d’entreprise extraordinaires, ordonnés par le tribunal du travail de Bruxelles, la direction de Stag Belgium dit avoir constaté que « les représentants des travailleurs n’ont aucune intention de proposer des alternatives sérieuses à l’intention de réorganisation ».
« Les différentes options envisagées à l’initiative de la direction dans le cadre de la concertation sociale ne répondent ni aux impératifs économiques de notre entreprise, ni aux attentes des travailleurs concernés par une future réorganisation », poursuit la direction de l’hôtel. « Au terme de ces nombreuses rencontres, nous appelons les organisations syndicales à entamer sans délai la négociation d’un plan social visant à accompagner les travailleurs qui seront concernés par son intention de réorganisation. Il est urgent que les partenaires sociaux puissent poser ensemble les bases solides d’un retour rapide à un modèle économique pérenne. » Lire la suite sur La Libre Belgique
Loi Renault*
La procédure Renault impose à l’entreprise qui prévoit ou annonce un licenciement collectif d’organiser le dialogue entre la direction de l’entreprise et les représentants des travailleurs. Elle existe depuis 1997. L’Etat belge l’a mise en place suite à la fermeture brutale de l’usine Renault à Vilvorde. Le but est de permettre aux organisations syndicales d’être complètement informées de la situation et de pouvoir présenter des solutions alternatives. Cette procédure comprend deux phases :
● La phase d’information et de consultation.
● La phase de négociation.