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Le chantier touche à sa fin au 34B rue Valade, à Toulouse. Ici, dans quelques semaines, un hôtel de luxe, Soclo, ouvrira ses portes. Avec 16 chambres toutes différentes, un bar et un espace de restauration ouverts à tous… Mais pour en arriver là, Chloé Casalta a dû batailler.

« Les travaux ont duré deux ans. En fait on a tout détruit et tout refait. On n’a laissé que la façade », explique celle qui a porté le projet. La façade, au passage, a quand même aussi entièrement revisitée. « On ne s’attendait pas à autant d’embûches », précise Chloé Casalta.

Après des études en pharmacie…

Petit retour en arrière. Il y a une vingtaine d’années, Chloé Casalta fait des études de pharmacie à Toulouse. Avant de quitter la région. Ses parents se lancent dans l’hôtellerie dans le Var. Elle finit par les suivre. Et y prend goût. La famille possède et gère deux hôtels de charme dans ce département (La Bastide d’Antoine et le Font Mourier à Cogolin). Mais Chloé a « envie de revenir à Toulouse ». « J’ai adoré cette ville. J’y suis retournée plusieurs fois et j’ai remarqué que le parc hôtelier était vieillissant. Qu’il y avait peu d’hôtels de charme« , souligne la toute récente quadragénaire.

Elle se met donc en quête d’une adresse toulousaine pour monter un projet. En visitant le 34B rue Valade, elle tombe amoureuse de cette demeure du XVIIIe siècle. Commence alors un parcours du combattant, avec un investissement de plusieurs millions d’euros à la clé.

Des travaux plus longs que prévus

Le projet qui consiste à surélever le bâtiment pour offrir 16 chambres est d’abord retoqué par les Bâtiments de France. « Je ne pouvais en faire que 12, ce qui n’était pas suffisant. A ce moment-là, ça tombait presque à l’eau », se rappelle Chloé Casalta. Qui ne renonce pas et « après un an d’acharnement » obtient le permis de construire désiré.

L’état des lieux réserve aussi des mauvaises surprises. « On comptait garder certaines parties, mais il a fallut tout détruire à l’intérieur », précise Chloé Casalta. Le chantier s’éternise. Une première ouverture était envisagée en avril 2021. Puis juin. Puis juillet. Elle mise désormais sur septembre 2021 « si on n’a pas de nouveaux problèmes ». L’arrivée du mobilier prend aussi plus de temps que prévu « et avec le Covid, c’est compliqué de se projeter ».

Un luxe « authentique »

Un mobilier qui sera différent selon les chambres. « Je prends des choses qui me plaisent, c’est à mon goût », précise la jeune femme. Mobilier, mais aussi dimensions ou couleurs, aucune chambre ne se ressemble. Un « luxe authentique », « convivial », « pas standardisé », décrit sa créatrice qui estime que ce sera d’un niveau « quatre étoiles minimum, ou cinq ». « Je ne veux pas de ce classement, il correspond à des services auxquels les clients s’attendent : le voiturier, etc. Ici c’est un luxe authentique et convivial », répète Chloé Casalta.

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