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Les bars et restaurants attendaient avec impatience les annonces du président de la République et autant dire que leur déception est immense.

Une réouverture, au mieux, le 20 janvier prochain, signifie l’impasse sur la période des fêtes de fin d’année et un manque à gagner important à la clé.

Un coup dur pour l’hôtel-restaurant Cazaudehore la Forestière situé à Saint-Germain-en-Laye (Yvelines).

« C’est rude pour les équipes, pour la trésorerie… »

« Nous avons été fermés quasiment la moitié de l’année. C’est rude pour les équipes, pour la trésorerie… Les fêtes pour nous c’est très important que cela soit pour Noël où nous faisons une soirée jazz ou le 31 décembre où nous faisons une soirée très festive avec des menus gastronomiques assez élaborés. Mais, dans un sens, je suis presque rassuré, car cela aurait été très compliqué de rouvrir juste pour 2 semaines et de devoir refermer ensuite. »

Gaëtan Delesalle, le directeur adjoint.

Face à la situation, le site n’a d’autre choix que de continuer la vente à emporter mise en place au mois de novembre.

Brunch à livrer ou à emporter

« Nous avons deux cuisiniers qui viennent toutes les semaines pendant trois jours pour faire notre solution à emporter le week-end. À partir du 1er week-end de décembre, nous allons aussi mettre en place le brunch de Cazaudehore à livrer ou à emporter le dimanche. »

Parallèlement, des réflexions sont menées pour trouver des solutions pour « transporter Cazaudehore sur les tables des maisons pour les fêtes ».

« Nous allons aussi réfléchir pour trouver des solutions sympathiques pour les clients qui viendraient à l’hôtel, qui a le droit de rester ouvert. »

Même si l’établissement est contraint de tourner au ralenti, la direction se doit d’innover pour, comme tous les bars et restaurants, faire face à une situation financière tendue et pouvoir régler les frais fixes.

Dans ce contexte l’annonce d’une aide de l’État correspondant à 20 % du chiffre d’affaires annuel de l’année 2019 est évidemment bienvenue.

« C’est un début de bonne chose, même si pour nous 2019 n’a pas été une excellente année notamment du fait des travaux du Tram 13. C’est déjà ça de pris, mais comme à chaque fois nous attendons les décrets d’application car ils sont souvent plein de surprises où alors jamais votés et mis en place. »

Avec le confinement, la quasi-totalité du personnel – 42 employés en équivalent temps plein – a été mis au chômage partiel.

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