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Le géant du luxe Kering (Gucci) visé par une enquête pour « blanchiment de fraude fiscale »

Kering (Gucci, Balenciaga et Yves Saint Laurent) aurait éludé "2,5 milliards d’euros d’impôts entre 2010 et 2017, dont au moins 180 millions en France", affirme Mediapart. Le géant du luxe proteste et conteste les "allégations de blanchiment de fraude fiscale totalement infondées".

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Vents contraires pour Kering. Le géant du luxe (Gucci, Balenciaga et Yves Saint Laurent) est depuis février 2019 sous le coup d’une enquête pour « blanchiment de fraude fiscale », a-t-on appris auprès du parquet national financier, confirmant ainsi une information de Mediapart. Les actions Kering trébuchent (-1%) à la Bourse de Paris. Selon le média, cette enquête vise le volet français d’un montage fiscal qui aurait permis au groupe dirigé par François-Henri Pinault de déclarer en Suisse des activités menées dans d’autres pays, principalement en Italie. Le groupe aurait ainsi éludé « 2,5 milliards d’euros d’impôts entre 2010 et 2017, dont au moins 180 millions en France », affirme Mediapart.

« Kering conteste avec la plus grande fermeté les allégations de blanchiment de fraude fiscale totalement infondées dont fait état l’article de Mediapart », a réagi le groupe mercredi avant la confirmation par le PNF d’une enquête en cours, affirmant n’avoir « pas connaissance » de ces investigations. « Le cas échéant, le groupe apportera sa pleine coopération aux autorités concernées dans le cadre de l’enquête éventuelle, en toute transparence et avec sérénité », a assuré le groupe.

En Italie, l’affaire a valu en 2019 à Kering un redressement fiscal record de 1,25 milliard d’euros pour le volet concernant sa marque Gucci, au terme d’une enquête du parquet de Milan entamée fin 2017. Le parquet milanais avait estimé que Kering avait facturé pour le compte de sa filiale suisse Luxury Goods International (LGI), sa plate-forme logistique située à Lugano en Suisse, des activités en fait réalisées en Italie afin d’alléger ses impôts dans la Péninsule.

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