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La vie a beau être riche en surprises, les intérêts économiques appellent parfois à se passer de certaines d’entre elles. Des mauvaises de préférence, comme doit sûrement l’espérer Ali Afshar, le directeur régional du groupe Warwick (Reine Astrid entre Rhône et Saône, et Hôtel Warwick, à Paris). Deux entités classées quatre étoiles, que le seul intitulé porterait à les rassembler au sein d’une et même caste : celle des établissements hôteliers.

Seulement voilà, la réalité est toute autre, au grand regret du manager général de l’enseigne. La raison se veut simple et complexe à la fois : la Reine Astrid est contrainte et forcée de rester fermée, au motif que l’institution lyonnaise se définit comme une résidence de tourisme, et non comme un hôtel. Un triste jeu de mots, qui aujourd’hui, la voit privée de ses activités.

Séjourner en résidence de tourisme serait pourtant plus sécurisant

« Cela veut dire que les hôtels peuvent continuer à accueillir une clientèle de passage et que les résidences de tourisme sont contraintes de les refuser », manifeste Ali Afshar, visiblement agacé par cette mesure incompréhensible, alors même que les résidences de tourisme apparaissent bien plus adaptées au respect des gestes barrières.

« Je ne comprends absolument pas les motivations du gouvernement qui ont conduit à cette prise de décision qui met dos à dos les hôtels et les résidences de tourisme ! Pour le gouvernement, l’accueil des voyageurs dans une résidence de tourisme serait plus dangereux que dans un hôtel ! Je dirige les deux types d’établissement, et je peux vous certifier qu’il est plus sûr pour les voyageurs d’être hébergés dans une résidence de tourisme.

En effet, la résidence de tourisme est équipée d’une cuisine, d’un salon séparé, d’une chambre à coucher et de toutes les autres commodités qu’on est en droit d’attendre d’un établissement quatre étoiles. Le client peut donc y séjourner en toute indépendance sans être contraint de sortir pour se restaurer », poursuit-il.

Face à cette discrimination, le manager ne s’est pas privé d’interpeller le gouvernement et sa majorité. Dans un courrier adressé au député Bruno Bonnell, Ali Afshar a exposé sa situation. Il espère désormais une chose : voir cette sordide distinction être abordée à l’Assemblée nationale et de préférence, être abrogée !

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