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Depuis l’annonce du plan de déconfinement, ça commence à s’agiter sérieusement dans les établissements hôteliers.

Au Miramar, l’hôtel-thalasso et spa, à Arzon (Morbihan), Sergio Tosati, le directeur, et une partie de l’équipe, sont à pied d’œuvre. La visite de l’hôtel 5 étoiles s’apparente à une balade dans les coursives d’un paquebot en fin de rénovation. Dans les salons, des grands draps blancs recouvrent le mobilier et la salle de fitness est silencieuse.

Au détour d’un couloir désert, un écran projette des images sous-marines. De temps en temps, des peintres se croisent. Là, c’est la moquette qui est en cours de changement, et des chambres vides attendent le nouveau mobilier. L’équipe du Miramar dirige l’orchestre des entreprises. Dans la partie thalasso, les machines sont encore en sommeil.

L’hôtel diversifie son offre

Sergio Tosati analyse le contexte. « La situation est complexe, la clientèle change. Elle est plus jeune avec des séjours plus courts. Ce sont des consommateurs qui cherchent des services et du commerce. Le week-end, c’est une clientèle très différente, c’est difficile puisqu’autour presque tout est fermé après 19 h. »

Il regrette aussi que beaucoup de commerces gardent le rideau baissé hors saison estivale. L’hôtel s’adapte et propose des nouveautés mêlant hôtellerie, spa et thalasso comme des séjours bien-être, des escapades, ou des escales douceur, il développe aussi un service premium.

Depuis deux ans, des équipes de football de Ligue 1 ont choisi le Miramar quand ils viennent s’entraîner à Arzon, au complexe sportif Yves-Chapron. « Nous sommes en discussion pour accueillir trois clubs », précise le directeur.

Une équipe de football avec le staff c’est 40 personnes. Pour s’occuper d’eux, l’hôtel engage neuf personnes en renfort.

Les recrutements ont commencé (…) Lire la suite sur Ouest France

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