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« Nous sommes déjà revenus au niveau du mois de septembre », assure ce lundi le ministère de l’Intérieur qui annonçait le 10 novembre dernier avoir demandé aux préfets de durcir les vérifications du fameux QR code. Mais l’objectif n’est pas atteint pour autant. « Il nous faut amplifier cet effort », a-t-il insisté, demandant davantage de « fermeté » dans les vérifications du passe dans les restaurants.

« Il est impératif de remobiliser l’ensemble des acteurs concernés par l’application du passe sanitaire afin de limiter les effets de la nouvelle hausse des contaminations », a indiqué le ministre de l’Intérieur dans un télégramme adressé aux préfets, alors que le rebond épidémique se confirme.

« Je vous demande de réunir sans délai les représentants départementaux des métiers de l’hôtellerie-restauration afin de leur rappeler leurs obligations relatives à la crise sanitaire », a-t-il ajouté, évoquant le contrôle du passe sanitaire à la fois des clients et des salariés. Dans cette note, Gérald Darmanin demande également de « maintenir à haut niveau la mobilisation » des forces de l’ordre, « en recourant le cas échéant à la fermeture administrative des établissements ».

« Cela n’est pas acceptable »

Le président du syndicat patronal des indépendants de l’hôtellerie-restauration, Didier Chenet, a également appelé ce lundi à ne pas relâcher la pression. « À ceux qui ne contrôlent pas celui de leurs clients et de leurs salariés, je vous le dis : cela n’est pas acceptable car, au-delà de vous, c’est l’ensemble de la profession que vous mettez en danger en l’exposant à une mesure de fermeture générale », a affirmé M. Chenet.

Interrogé par Le Parisien sur la manière d’enrayer cette baisse des vérifications dans les cafés et restaurant, Hubert Jan, président de la branche restauration à l’Union des métiers et des industries de l’hôtellerie (Umih) s’est dit conscient d’un certain laxisme qui s’installe, et a assuré que l’organisation professionnelle a « multiplié les initiatives pour appeler ses adhérents à se montrer davantage vigilants ». Mais « nous ne pouvons pas faire tout, tout seuls ! », avait-il déclaré, ajoutant qu’il fallait aussi que « la pédagogie et les contrôles par les forces de l’ordre reprennent ». (…) Lire la suite sur Le Parisien

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