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Au Reine-Élizabeth à Montréal qui emploie normalement 800 employés, seules une trentaine de chambres étaient occupées sur les 1000 disponibles, mercredi.

Selon le directeur général de l’établissement prestigieux, des pertes de 500 000$ ont été enregistrées en décembre.

david conner montreal @credit Facebook FairmontQueenElizabeth

«On pense terminer le mois de janvier à 4% et on espère que si les consignes sont relaxées un peu et qu’on peut accueillir tous nos groupes, nos conventions dès le mois de mai, on devrait être capable de retourner dans les 65, 70%», explique David Connor, directeur général de l’Hôtel Le Reine Elizabeth.

Selon un sondage réalisé chez les hôteliers du Québec, 40% d’entre eux ont essuyé des pertes de 100 000$ et plus en raison de la pandémie.

Si les hôteliers se disent satisfaits des aides apportées par le gouvernement fédéral sous forme de subventions, les programmes créés par Québec vont plutôt offrir des prêts, difficiles à rembourser lorsqu’il y a un manque de liquidités.

Véronyque Tremblay @credit linkedin

«Un hôtel, ça coûte cher à gérer. […] Je pense que le gouvernement va devoir comprendre le message, les villes également. On ne peut pas envoyer le compte de taxes comme s’il n’y avait pas eu cinq vagues», explique Véronique Tremblay, pdg de l’Association Hôtellerie Québec.

Le manque de main-d’œuvre affecte également l’industrie qui demande d’avoir un accès facile aux tests rapides autant pour les employés que pour les clients.

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