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Millau : tensions entre le nouveau directeur de l’hôtel Mercure et la CGT

Le syndicat dénonce la discrimination que subirait le représentant du personnel.

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L’ambiance semble particulièrement lourde au sein de l’hôtel Mercure de Millau, place de la Tine, depuis plusieurs mois et l’arrivée d’un nouveau directeur.

La CGT est vent debout contre des méthodes de management qu’elle juge « d’un autre temps »« On sent bien qu’il a été mis là pour redresser la barre au niveau des conditions de travail et rendre les gens encore plus productifs », estime Patrick Manguin, membre de la commission exécutive de l’union locale.

Selon le syndicat, depuis novembre 2020, sur 17 salariés, deux ont démissionné et quatre autres « sur des postes clé » ont obtenu des ruptures conventionnelles.

Discrimination syndicale ?

Le cas de Benjamin Thiebaux, directeur de la restauration et représentant du personnel, met particulièrement en rogne les militants.

Une procédure de licenciement économique a été lancée contre ce dernier, alors qu’il avait déjà le statut de salarié protégé. L’inspection du travail, après une enquête de deux mois, a alors rejeté son éviction, tout en n’excluant pas « la discrimination« .

« Benjamin a demandé des élections professionnelles, poursuit Patrick Manguin. Fin février, une semaine avant le premier tour, il a été convoqué pour un entretien préalable au licenciement.« 

L’intéressé affirme qu’il paie son engagement social : « Il y a eu des travaux pour 1,5 million d’euros et ils parlent d’un licenciement économique car j’aurais le plus gros salaire… De plus, le nouveau directeur est arrivé quand le restaurant était déjà fermé. Je n’ai donc jamais travaillé sous ses ordres. Il ne peut rien me reprocher. »

« Je suis mis de côté »

La direction a jusqu’à la fin du mois pour faire appel de la décision de l’inspection du travail. Benjamin Thiebaux fait donc toujours partie de l’entreprise. Mais le restaurant n’a pas rouvert, contrairement aux autres établissements.

« Je suis complètement mis à l’écart, déplore-t-il. Il préfère garder le restaurant fermé plutôt que je revienne travailler. Il y a eu des formations pour les salariés, notamment sur un nouveau logiciel. Tous y ont eu accès, sauf moi. Je suis toujours au chômage partiel. Je suis mis de côté. »

La CGT dénonce même « une fraude à l’Urssaf », alors que le salaire du jeune homme de 34 ans est assuré par les aides de l’État. « Ils ont servi des repas pour trois séminaires, assure Benjamin Thiebaux. Ils ont fait appel à des traiteurs extérieurs, alors que nous aurions pu nous en charger. » (…) Lire la suite sur Midi Libre

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