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Michel Morauw nous reçoit au 34e étage du Hyatt Regency Paris Etoile, porte Maillot, un hôtel de 995 chambres qu’il dirige et d’où l’on embrasse l’ouest parisien à 180°. C’est l’un des douze hôtels de luxe et palaces, dont neuf gérés en direct et trois franchisés, d’Hyatt France.

Le groupe américain en possède un millier dans le monde. Alors que seuls quatre établissements hexagonaux sont restés ouverts depuis l’été dernier, les autres devraient reprendre le service dans le courant du mois de mai.

La crise a davantage touché les hôtels haut de gamme que les catégories économiques. Quel est votre bilan pour 2020 ?

MICHEL MORAUW. Nos établissements ont été davantage frappés par la crise du fait qu’ils accueillent une part importante de clientèle étrangère, pour 50 à 70 % selon les hôtels. Certains, comme le Hyatt Regency Paris Etoile où nous nous trouvons, reçoivent de grands congrès et séminaires.

Pour l’année 2020, le chiffre d’affaires a baissé entre 60 et 80 %. Nos hôtels ont totalement fermé au premier confinement, rouvert à l’été 2020, puis une partie a refermé en octobre. Seuls le Regency Paris Etoile, les hôtels du Louvre et de la Madeleine et celui de l’aéroport Charles-de-Gaulle sont restés ouverts depuis octobre dernier, avec des taux d’occupation entre 10 et 25 %.

La décision a été prise par les directeurs. Ouvrir un établissement signifie déployer de nombreux services. C’est parfois moins rentable d’accueillir le public que de le laisser fermé. (…) Lire la suite sur Le Parisien

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