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D’éphémères elles vont devenir estivales : les terrasses parisiennes seront pérennisées chaque année du 1er avril au 31 octobre et fermeront toujours à 22 heures, a annoncé la Mairie de Paris, lundi 7 juin, précisant que les établissements seront exonérés de redevance jusqu’au 30 septembre.

A l’issue de dizaines d’heures de concertation, la Mairie, les représentants de l’hôtellerie-restauration et les associations de riverains se sont mis d’accord sur le nouveau règlement des étalages et des terrasses qui sera présenté au début de juillet au Conseil de Paris par Olivia Polski, adjointe, chargée du commerce, de la maire de Paris, Anne Hidalgo (Parti socialiste), et Emmanuel Grégoire, premier adjoint.

Concours de la plus belle terrasse

Pour pérenniser leur terrasse estivale, les établissements devront faire une demande d’autorisation en ligne à partir du 21 juin, alors qu’une simple déclaration suffisait depuis la fin du premier confinement. Ils pourront continuer à l’exploiter dans l’attente de l’autorisation définitive, soumise notamment à l’aval des maires d’arrondissement et dont la reconduction d’année en année sera tacite.

Les structures éphémères, qui devront donc être démontées le 1er novembre, doivent rester des espaces ouverts, explique Mme Polski à l’Agence France-Presse (AFP) : « Les toits, les bâches, les barnums, le bois de palette, la publicité seront interdits », les parasols et auvents en double pente, autorisés, et les végétalisations, encouragées. Un concours de la plus belle terrasse viendra récompenser les meilleurs aménagements.

Ces extensions pourront s’installer sur les places de stationnement situées devant la façade de l’établissement, plus une place de chaque côté, sur les placettes, terre-pleins et, le soir, sur l’espace situé devant un commerce voisin fermé, si ce dernier donne son accord.

Les installations électriques (chauffage, musique amplifiée) restent interdites, et les commerçants sont tenus responsables de la propreté, y compris sous leur platelage et autour dans un rayon de cinq mètres.

Sanctions progressives

A propos des nuisances sonores, le maintien de la fermeture à 22 heures – contre 2 heures du matin pour les terrasses classiques – est un « bon compromis » avec les associations de riverains, a estimé M. Grégoire auprès de l’AFP. Le nombre de méduses, ces capteurs utilisés pour mesurer les nuisances sonores, sera doublé, assure Mme Polski. (…) Lire la suite sur Le Monde

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