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On sait qu’elle plait aux instagrammeurs, oligarques russes, touristes indiens fortunés et amateurs de shopping de luxe. Mais Dubaï s’est révélée être un peu plus qu’une destination bling-bling ou une escale de trois jours pour se détendre entre deux vols pour l’Asie. La ville et l’Emirat éponyme accueillent des millions de touristes chaque année, le temps de séjours plus longs, notamment des familles, des couples (même ceux qui se fichent de leur nombre d’abonnés sur Instagram) et de plus en plus de visiteurs français surtout dans le monde du tourisme post-Covid.

C’est encore plus vrai depuis la réouverture de ses frontières en juillet dernier, après plusieurs mois de confinement. Alors qu’ils figuraient à la 11e place au classement des nationalités les plus représentées parmi les touristes à Dubaï, nos compatriotes ont fait leur entrée dans le top 5 en 2020 avec un pic à 14 000 visiteurs de plus d’une nuit au mois d’octobre.

Ce succès, qui ne s’applique pas qu’aux touristes français, Dubaï le doit à sa gestion de la crise sanitaire. Parmi les premiers pays à tester et appliquer des mesures sanitaires strictes, l’Emirat a réussi à se positionner comme l’une des destinations les plus évidentes pour les touristes qui veulent oublier la pandémie.

CEO du Département Destination Marketing du Tourisme et du Commerce à Dubaï depuis sa création en 2013, Issam Kazim, ancien commercial et instigateur de la Dubaï Music Week, a participé au boom du tourisme à Dubaï. Il y a 7 ans, l’Emirat accueillait 10 millions de visiteurs. En 2019, Dubaï a vu passer 16,73 millions de touristes. Il fait le point, avec nous, sur la situation de l’Emirat à l’heure de la crise sanitaire mondiale et un peu moins d’un an avant l’organisation de l’Exposition Universelle.

Le confinement.  « Dubaï a très rapidement démarré les tests et appliqué des mesures drastiques. Cela nous a permis de créer de solides bases pour nous aider à rebondir plus vite. En mai, nous avons ouvert le tourisme domestique, qui était un test grandeur nature de nos mesures sanitaires et, en juillet, nous avons ouvert nos portes au marché international. D’un point de vue marketing, nous ne voulions pas déconnecter avec nos fans. C’était important de montrer que nous aussi nous étions confinés, avec le slogan « we are all in this together ». Nous avons ainsi partagé des photos d’endroits emblématiques de la ville vidés de leurs touristes. En parallèle, les autorités ont mis en valeur leurs efforts : les tests, les mesures, les chiffres.

 Ensuite, nous avons entamé une deuxième phase du marketing, avec « ready when you are », « nous sommes prêts à vous accueillir quand vous serez prêts à venir ». Cette campagne faisait suite à notre exploration des moteurs de recherche. En effet, nous avons constaté qu’après deux mois de confinement, le public voulait partir à nouveau, et que Dubaï figurait parmi les destinations les plus recherchées. La troisième phase, c’est en ce moment. Il faut rassurer les touristes, leur prouver que nous avons mis en place toutes les mesures qui vont leur permettre de passer des vacances sans se préoccuper du virus : on s’occupe de tout.

Aussi, la crise nous a permis de libérer du temps pour travailler sur des projets de longue date, notamment notre programme visant à attirer les entreprises qui voudraient relocaliser à Dubaï en profitant d’un climat agréable et des meilleures infrastructures. »

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