ven 19 avril 2024,
11.2 C
Paris

Covid-19 : dans les bars et les cafés, la consommation debout interdite à partir du 3 janvier pour trois semaines

L’Union des métiers et des industries de l’hôtellerie s’inquiète d’une « liberté de travailler normalement [qui] se réduit de plus en plus ». Les syndicats professionnels réclament un nouveau soutien financier.

À lire

La Tribune de l’Hôtellerie
La Tribune de l’Hôtelleriehttps://latribunedelhotellerie.com
Le portail francophone dédié aux dirigeants du secteur de l'Hôtellerie Restauration internationale. Une tendance, une ouverture, une nomination ? La Tribune de l'Hôtellerie ! Pour tout connaître, tout voir et tout anticiper. #Actualités hôtelières #Hospitality News #Actualité hôtellerie

Pour freiner la progression fulgurante du variant Omicron, « la consommation dans les bars et cafés ne pourra plus se faire seulement debout, mais seulement de manière assise », à compter du 3 janvier et pour « trois semaines », a annoncé le premier ministre, Jean Castex, lundi 27 décembre.

« Les secteurs économiques impactés par les décisions que la situation nous commande de prendre seront indemnisés dans le cadre de concertations qui seront, sans délai, conduites par le ministre de l’économie et des finances, Bruno Le Maire », a ajouté Jean M. Castex lors d’une conférence de presse à Matignon, qui suivait un conseil de défense sanitaire et un conseil des ministres exceptionnel.

« Mon sentiment est que la liberté de travailler normalement se réduit de plus en plus. Mais si nous voulons rester ouverts, nous devons suivre les conseils à la lettre », réagit auprès du Monde Roland Héguy, président de l’Union des métiers et des industries de l’hôtellerie (UMIH). « C’est un tour de vis très sévère. Une catastrophe pour les bars et les cafés. C’est une fermeture déguisée », s’inquiète de son côté Didier Chenet, président du Groupement national des indépendants (GNI), autre syndicat professionnel. L’injonction faite aux entreprises de rendre le télétravail obligatoire, quand cette disposition est possible, en tout cas de l’imposer trois ou quatre jours par semaine, aura également des répercussions sur la restauration.

Dans un communiqué commun, les organisations patronales de l’hôtellerie-restauration (GNI, UMIH, GNC et SNRTC) ont regretté lundi soir l’instauration de mesures qui « réduisent l’activité de nos professionnels à peau de chagrin et restreignent toujours plus leurs conditions pour travailler et vivre de son travail ». Elles ont également rappelé que l’instauration du passe vaccinal à compter du 15 janvier constituait « une énième restriction en réduisant [la] potentielle clientèle [du secteur] », même si cela permet aux établissements de rester ouverts.

L’annulation des cérémonies de vœux en janvier, « un coup de grâce »

Dans ce contexte, les syndicats professionnels réclament un nouveau soutien financier. (…) Lire la suite sur Le Monde

- Publicité -spot_img
spot_img

Dernières infos