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Compagnie des Alpes reprend progressivement ses investissements

Rencontré lors de l’Oddo BHF Forum, Loïc Bonhoure, directeur général délégué de Compagnie des Alpes, s’est montré relativement optimiste malgré les incertitudes à court terme liées à la pandémie.

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Lors des vacances de Noël, la fréquentation n’était en baisse que de 10 à 15%par rapport à 2019. Grâce à une augmentation de capital massive de 231 millions d’euros en juin dernier (une action nouvelle émise à 9,4 euros pour une ancienne), la société « a retrouvé les moyens d’investir ». L’enveloppe est de 210 millions d’euros par an, en moyenne sur quatre ans, en commençant par 160 millions sur l’exercice 2020-2021 qui sera clos fin septembre, puis en montant en puissance à mesure que l’activité retrouvera son rythme normal. L’année dernière, les capex se sont limités à 90 millions net, déduction faite des 51 millions récupérés du fait de la perte de la concession de la station des Deux Alpes, au profit de l’exploitant de l’Alpe d’Huez. Pour les dix domaines skiables gérés (Tignes, Val d’Isère, La Plagne, Méribel…), les investissements concernent en majorité les remontées mécaniques mais, pour sept concessions sur dix, Compagnie des Alpes a aussi la responsabilité des pistes, avec les installations de neige de culture et le damage. La première dameuse électrique va entrer en service cette année. D’ici dix ans, elles seront toutes électriques ou à hydrogène.

Grâce à l’émission d’actions, mais aussi aux aides obtenues et aux économies réalisées, la dette nette à fin septembre dernier (502 millions d’euros, hors IFRS 16) était inférieure à celle de fin septembre 2019 (540 millions). Loïc Bonhoure estime que « la limite de 3,5 fois l’excédent brut d’exploitation devrait pouvoir être à nouveau respectée en septembre 2022 ». D’ici là, les banques créancières ont accepté de suspendre ce covenant. Les actionnaires ont fait leur devoir, notamment la Caisse des Dépôts (41,4% du capital) et les trois banques actionnaires. La famille Blas (Sofival) a réinvesti le produit de cession de droits préférentiel de souscription et a ainsi limité sa dilution de 8,6% à 5,7% du capital. Et un nouvel actionnaire est apparu, Marc Cooke (société Alychlo) pour 2%.

Le dirigeant nous a aussi expliqué que « le ski est une activité mature, compte tenu d’un nombre de lits limités et de l’absence de construction de nouvelles stations ». Lors des dernières années normales (des exercices 2014-2015 à 2018-2019), son chiffre d’affaires a progressé de 3,5% par an, avec un effet volume de 0,8% et un effet prix de 2,8%. D’où l’importance de l’activité des parcs de loisirs comme le Parc Astérix et le Futuroscope, où cette croissance a été de 7,7% dont un effet prix de 3,3%. La participation au capital du Futuroscope, déjà portée de 40% à 60% par achat de parts au département, s’est hissée à 80% après l’apport de la Caisse des Dépôts, qui a obtenu 1,2 million d’actions en échange. (…) Lire la suite sur Les Echos Investir

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