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Dès l’arrivée au-dessus de Maho Beach, lorsque l’avion survole le sable blanc quelques mètres seulement au-dessus de la plage, la vue est saisissante. Au cœur de la partie nord de l’île, à l’aplomb d’une falaise, l’hôtel La Samanna déploie une cascade de villas posées sur les flots turquoise, de cottages face à l’océan et de suites avec vue le long de l’anse – le coin est plébiscité par les voyageurs esthètes, en quête d’une expérience chic les pieds dans l’eau. Carte postale caribéenne, le décor est planté dès l’entrée dans le lobby où les jeux de perspective filent la métaphore de l’exotisme : sous une arche sculpturale, des palmiers et un bassin se détachent sur une mer d’huile.

@credit La Samanna, A Belmond Hotel, St Martin

S’il est l’un des rares établissements cinq étoiles de l’île, La Samanna a su faire de la nature environnante (22 hectares de cocotiers, bougainvilliers et bananiers) l’un de ses atouts principaux, les villas étant de véritables jardins d’éden avec terrasses en teck habillées de mobilier en rotin, textiles tropicaux et piscines privées cernées de verdure. Côté gastronomie, le chef du restaurant L’Oursin fusionne culture locale et française avec un menu tourné vers les produits du marché et la pêche, en témoignent l’assiette de Saint-Jacques poêlées, purée de courge musquée à la vanille, agrumes, beurre noisette et herbes, la soupe de poisson et crevettes à la provençale (l’aïoli est relevé d’une touche de safran) ou encore le plat de fettuccine généreusement garni de crevettes charnues, ail, tomate et chili – le tout sous les arches immaculées du restaurant, un parti-pris architectural inspiré des structures gréco-romaines, que l’on retrouve amplifié au Cap Juluca, à trente minutes de bateau de là…

Établi sur la Baie de Maundays à Anguilla – l’île sauvage qui serpente entre lagons azurés et sable fin, cette institution au chic bohème vient d’inaugurer son nouveau restaurant Uchu dans un décor alliant assises en corde, lanternes orientales et couloir de nage. À la croisée des métissages culinaires de l’Orient et de l’Occident, l’assiette affiche des recettes de ceviche dignes de Lima où le poisson du jour est assaisonné de leche de tigre, patate douce, maïs croustillant et calamars frits ou de surprises culinaires qui détonnent comme les Panquitas, un plat de maïs pané à la crème grillé, huancaina aux amandes (pommes de terre) et chalaquita. L’explosion de saveurs se poursuit jusqu’au dessert, puisque le chef choisit de relever la traditionnelle tarte aux myrtilles de noix de cajou et d’une crème de coco au pisco.

Il règne une douceur sauvage au Cap Juluca, qui charme au premier abord par son architecture aux influences diverses : mauresque, gréco-romaine et presque une réminiscence d’un Santorin plat et fantasmé, sans tourisme.Pensé comme la demeure ancestrale de plusieurs générations, l’hôtel dissémine sur le sable une myriade de villas aux noms paradisiaques, à l’image de la Villa Céruléenne. On y vit pieds nus, comme un retour de plage éternel, dans un intérieur XXL (la chambre et le séjour s’accompagnent de deux salles de bains, d’un bar et de deux terrasses) qui marie tonalités épurées, carrelage aux formes graphiques et mobilier en bois. L’art de la gastronomie se poursuit à la table italienne de l’hôtel, Cip’s by Cipriani, où le chef exécutif Johnny Clero incarne la cuisine de la Botte avec des agnolotti fourrés à la ricotta fraîche, zeste de citron, menthe, beurre de sauge et parmesan, un plat de linguine aux écrevisses, piments secs, tomates cerises, Martini et poutargue ou encore l’incontournable risotto au homard et au prosecco, à commander absolument pour les fêtes de fin d’année… (…) Lire la suite sur AD Magazine

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