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Il y a quelques mois, le groupe City a en effet mené plusieurs études à Bora Bora, Tahiti, Moorea et Taha’a dans le but d’investir en Polynésie.

L’acquisition de l’ancien hôtel de la côte est, qui avait été construit en 1967, est donc le premier investissement du groupe français, spécialisé dans la promotion immobilière, au fenua.

L’hôtel en question, qui avait été mis en vente en 2018 pour un montant de 2,5 milliards de francs, était fermé au public depuis 23 ans.

En août 1995, l’hôtel Tahara’a, qui était exploité par le groupe Hyatt, avait été racheté pour 1,1 milliard de francs par une société dans laquelle Réginald Flosse était majoritaire. Cette même année, déjà confrontée à des difficultés financières, la structure hôtelière la plus importante de la côte est avait hébergé pendant plusieurs mois des escadrons de gendarmes mobiles, venus au lendemain des émeutes à Faa’a et Papeete liées à la décision du président Jacques Chirac de procéder à une ultime salve de tirs atomiques à Moruroa et Fangataufa.

Le 15 janvier 1998, l’hôtel, devenu huit mois plus tôt le Royal Matavai, fermait définitivement ses portes et son personnel était licencié. S’ensuivit alors une véritable déchéance, avec la vente du mobilier et la mise en sommeil de l’hôtel qui ne tarda pas à se détériorer sous l’effet du manque d’entretien.

Après un procès retentissant au cours duquel Gaston Flosse fut condamné à trois mois de prison avec sursis pour prise illégale d’intérêt, l’hôtel Royal Matavai devait reprendre vie en 2010 sous la forme d’une résidence de standing. (…) Lire la suite sur Actu.fr

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