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L’immense bâtiment abandonné qui domine la baie du Mont Saint-Michel, sur les hauteurs de Saint-Jean-le-Thomas (Manche) a rendu perplexes les nombreux vacanciers et visiteurs depuis plus de vingt ans. Les habitants, eux, connaissent l’histoire des « Vikings » qui a marqué la vie de la commune pendant 50 ans.

Au lendemain de la Seconde Guerre mondiale, la Caisse d’allocations familiales (CAF) de la Manche crée un établissement pour accueillir les orphelins et des enfants abandonnés de la région de Cherbourg. C’est dans un ancien manoir du XVe siècle, L’Encessourie, placé sur un terrain de cinq hectares, que débutera l’histoire des « Vikings ».

Succession de projets avortés

Après plusieurs tranches d’agrandissements, les locaux accueilleront 80 garçons de 6 à 16 ans en internat, des logements pour l’encadrement, un économat, garages, réserves, salle de sport, etc. L’activité durera jusqu’en 1996, date à laquelle les enfants seront transférés à Avranches. Le site est vendu et depuis, plusieurs projets ont été élaborés, sans succès.

Un premier projet immobilier est né en 1997, mais le programme n’a pas été lancé, « faute d’acquéreurs suffisants, ou un prix de vente trop élevé », suggère le maire, Alain Bachelier.

Puis, en 2004, le gros projet porté par Bernadette Malle, élue municipale, de la création d’une Maison d’accueil temporaire (MAT) pour de courts séjours de séniors, le temps d’un répit pour les aidants. Les partenaires se sont ensuite retirés du projet, qui poursuivit alors son élaboration dans une autre commune.

Bar lounge, salle de fitness…

En 2005, un projet de complexe touristique avec thalassothérapie, casino et logements avortera. En 2006, un nouveau programme de 23 logements n’aboutira pas : la mérule a fait son apparition et il a fallu détruire une partie du bâtiment.

Pour ce nouveau projet, le permis de construire a été accepté. La restructuration du bâtiment principal permet la création d’un hôtel de 40 chambres, sur trois étages. Deux salles de séminaires sont prévues. Une extension permettra d’accueillir une cuisine pour la restauration. Un espace « after work » avec bar lounge ou encore salle de fitness est prévu. Une surélévation, pour la création d’un bar privatif avec vue sur le Mont-Saint-Michel, est envisagée. (…) Lire la suite sur Ouest France

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