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C’est une rengaine devenue lassante, voire épuisante, pour les restaurateurs. Depuis un peu plus d’un an que l’épidémie de Covid-19 sclérose la vie, se pose, régulièrement, la question de la date de la réouverture de leurs établissements. Une réouverture complète, normale, s’entend : ils ont d’abord été sommés de fermer leurs portes le 14 mars 2020, quelques jours avant le premier confinement en France, période durant laquelle nombre d’artisans de la gastronomie ont tué l’ennui en cuisinant pour les soignants ou les agents de l’Etat. A la fin du printemps, ils ont été autorisés à rouvrir avec un protocole sanitaire strict, limitant notamment la jauge de clients en salle. On a alors vu éclore de nombreuses terrasses éphémères. Puis ils ont dû à nouveau fermer leurs salles, tout en étant autorisés à pratiquer la vente à emporter et la livraison. Les restaurateurs tirent aujourd’hui la langue.

Ces douze derniers mois, ils n’ont pas manqué d’idées pour adapter leur offre (paniers composés de bons produits, formules adaptées à la livraison et au réchauffage, menus de fêtes…), ni de solidarité (après les soignants, certains ont tendu la main aux étudiants durement touchés par la crise, cet hiver). Si beaucoup de ceux que nous avons interrogés s’accordent à dire que, bien que tardives, les aides gouvernementales leur ont permis de limiter la casse, les situations sont variées ; ainsi, ceux qui avaient ouvert très peu de temps avant mars 2020, ou qui s’apprêtaient à se lancer, se sont souvent retrouvés dans la panade. (…) Lire la suite sur Libération

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