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Il y a du mieux chez Heineken. Avec un bénéfice net de 1,3 milliard d’euros pour la première partie de l’année, le brasseur peut remercier la levée progressive des restrictions sanitaires.

Le chiffre d’affaires pour la première moitié de l’année a augmenté de 8,3%, à 10 milliards d’euros. La hausse organique des volumes de la bière s’établit à 16,8% pour le deuxième semestre, grâce notamment à de bonnes performances en Afrique, au Moyen-Orient, en Europe l’Est et en Amérique.

Difficile de faire pire que l’année dernière : sur la même période en 2020, le numéro deux mondial de la bière connaissait une perte de 297 millions d’euros.

Avec les bars et restaurants fermés presque partout dans le monde, il avait dû supprimer quelque 8 000 emplois, soit presque 10% de ses effectifs.

Mais aujourd’hui, l’heure n’est pas non plus aux grandes effusions de joie du côté du géant néerlandais. Car si on regarde dans le détail, la reprise est là, mais la menace de nouvelles restrictions dans certaines zones géographique comme en Asie, aussi. Et c’est l’un des plus gros marchés du brasseur.

À cela vient s’ajouter une hausse du coût des matières premières les plus utiles pour la production et la vente de bière comme l’orge ou l’aluminium. Ce qui devrait, selon son PDG Dolf van den Brink, affecter le groupe dès ce second semestre avec un effet significatif en 2022.

Alors oui, Heineken repart, mais reste prudent et s’attend à des résultats annuels inférieurs à ceux d’avant la pandémie. Article complet sur RFI

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