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LE FIGARO. – Vous êtes réputé pour vos hôtels d’exception. Pourquoi proposer des villas ?

Philippe GOMBERT. – Il y avait déjà un peu plus de 500 villas dans notre réseau, toutes privées, dans plus de trente pays à travers le monde. Mais les propriétaires les proposaient peu. La crise du Covid a changé la donne : les clients de nos hôtels qui avaient envie de voyager tout en ayant besoin de se retrouver dans un cadre privé, les ont plébiscitées. L’esprit est vraiment celui de la maison de vacances dans laquelle on revient. C’est en observant nos clients que nous l’avons compris. Nos ­hôtes sont enthousiastes à cette idée-là. La villa est le lieu où se cristallisent les souvenirs d’enfance et la mémoire collective. D’où l’idée de proposer cette option, plutôt que l’hôtel, pour se retrouver plus nombreux, en famille ou entre amis. On peut désormais la louer « vide » avec la garantie de qualité de Relais & Châteaux, ou bien prendre de multiples options, comme s’offrir un dîner d’exception réalisé par un chef étoilé. Dans tous les cas, on veut être sûr d’une chose lors de la réservation : il n’y aura ni fausse note, ni souci. Moi, j’appelle cela de l’hôtellerie privée.

Je pense que nous allons passer du « revenge travel » au « slow travel ».

Philippe Gombert, président de Relais & Châteaux

Une nouvelle façon d’appréhender l’expérience de l’hôtellerie ?

Absolument. Ce produit permet aussi d’attirer une nouvelle génération de voyageurs pour qui l’hôtel, « c’est un peu ringard ». Vous avez des jeunes qui n’ont pas tout à fait les mêmes attentes que leurs aînés, mais qui, pour autant, aiment le beau et le bon. Le monde bouge, tout comme la façon de voyager. Quand on pousse la porte d’une villa, non seulement on veut se sentir chez soi, mais également dans un lieu unique. Cela va être un ranch dans l’Ouest américain, une hacienda au Mexique ou un riad au Maroc… Ce qui est intéressant, c’est l’idée d’immersion dans un lieu de vie. J’y tiens beaucoup parce que, pour moi, cela me paraît être une renaissance de Relais & Châteaux. (…) Lire la suite sur Le Figaro

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