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« Le sujet du pouvoir d’achat arrive dans le débat, du fait notamment qu’on a vu que les marges des entreprises ont très fortement progressé au premier et au deuxième trimestres« , a relevé la ministre, invitée de l’émission « On n’arrête pas l’éco ». « Donc ça pose effectivement la question du partage de la valeur (…) entre l’entreprise et les salariés et évidemment il faut de la justice dans ce domaine« , a-t-elle dit.

Elle a invité « toutes les entreprises dont les marges le permettent à se saisir » de la prime de pouvoir d’achat, dite « prime Macron« , qui permet de verser jusqu’à 2 000 euros défiscalisés par salarié.

« Mais je pense aussi qu’on a des sujets sectoriels« , a-t-elle ajouté, avec « des secteurs dans lesquels les conditions de travail, les rémunérations ne sont pas à la hauteur des contraintes des métiers« , citant notamment les « hôtels, cafés, restaurants« , qui « doivent se remettre en question« .

« Il y a des secteurs qu’on a massivement aidés dans la crise et qui aujourd’hui nous disent: on n’arrive pas à recruter. Eh bien il faut qu’ils se posent la question de pourquoi ils n’arrivent pas à recruter« , a-t-elle insisté, ajoutant : « J’attends qu’ils mettent des propositions sur la table« .

« C’est des secteurs qu’on aide, qu’on continue à aider, je pense qu’ils entendent le message« , a-t-elle conclu. (…) Lire la suite sur La Provence

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