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Pas vus, pas pris. Mais quand on s’appelle Patrick Bruel, mieux vaut mettre une perruque et changer trois fois de voiture pour se rendre à une soirée clandestine en plein confinement… Le chanteur l’a appris à ses dépens en se retrouvant épinglé cette semaine en une de Public pour avoir pris quelques libertés avec les mesures édictées par le gouvernement pendant cette lourde période de pandémie… Selon le magazine, l’artiste s’est rendu le 28 novembre dernier avec sa compagne et plusieurs amis, dont l’acteur Ary Abittan, dans un restaurant parisien pour un dîner privé, bravant toutes les mesures barrières.

« Ce soir-là, c’est à une célèbre table du 16e arrondissement qu’ils ont dîné, précise le magazine people. L’établissement, comme ses concurrents, est bien sûr fermé jusqu’en 2021, mais le patron des lieux y avait, semble-t-il, organisé un repas clandestin avec plusieurs dizaines de convives. » Il y aurait eu ainsi jusqu’à quarante personnes rassemblées dans l’établissement, affirme la magazine, au mépris des règles appliquées sur tout le territoire, qui imposent aux établissements de rester fermés au moins jusqu’au 20 janvier prochain. « Vers 20 h 30, poursuit l’article, avocats, communicants et autres personnalités étaient accueillis, un vigile à l’entrée vérifiant qu’ils faisaient bien partie des heureux élus… » Si Public ne donne pas le nom du restaurant fautif, on reconnaît bien sur les photos Patrick Bruel et son copain Ary Abittan, mêlés à plusieurs proches, discutant sur le trottoir en pleine nuit, manifestement après les agapes interdites. Une série de photos qui ressenble à une dénonciation de la part d’un journal habitué à « se payer » le chanteur en lui prêtant des liaisons ou un mariage imaginaires.

Soirée de travail

Patrick Bruel a d’ailleurs tenu à réagir à cette une qui était vivement commentée vendredi sur le plateau de L’Heure des pros, sur CNews. L’artiste a directement envoyé un texto à Pascal Praud pendant l’émission pour donner sa version des faits et démentir toutes agapes entre copains : « On était huit et pas quarante, précise le chanteur. C’était un dîner de travail pour tester les plats à emporter de nos restaurants du groupe Moma » – Bruel s’est en effet associé au groupe pour faire renaître l’établissement Le Bœuf sur le toit.

Rappelons que l’acteur a été lui-même victime de la pandémie au printemps dernier, avec plusieurs jours de fatigue, de fièvre et de toux. « Ce n’est vraiment pas une mince affaire, j’en suis au vingtième jour, mais j’ai vraiment passé un sale moment », témoignait-il à l’époque sur France Info. Très engagé pour la lutte contre la maladie, il avait dédié sa chanson « Héros » au personnel soignant et avait récolté 100 000 euros lors de ses concerts virtuels pour différentes associations. Mais que celui qui n’a jamais enfreint les règles barrières ces derniers mois lui jette la première pierre…

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