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Dans les boutiques Pierre Hermé, l’heure est aux bûches et autres boîtes de chocolats pour préparer les fêtes. Mais, au-delà de l’effervescence de la fin de l’année, la maison connaît une autre actualité : Walter Butler et sa société d’investissement Butler Industries ont pris le contrôle du groupe de pâtisserie.

Ils ont racheté, pour un montant non dévoilé, la majorité du capital détenu jusque-là par LOG Investment, le holding de L’Occitane, qui était d’abord entré comme minoritaire en 2015 avant de monter en puissance. Pierre Hermé , qui possède le reste de la société, conserve sa participation.

Patrimoine culturel

Le pâtissier à l’aura mondiale a fondé son groupe en 1997. Présent aussi bien en France qu’au Japon – où est née la première boutique avant même l’Hexagone et où il réalise plus de 40 % de ses ventes -, le groupe compte aujourd’hui une soixantaine de points de vente et réaliserait, selon les estimations, un chiffre d’affaires d’une centaine de millions d’euros.

« Cette entreprise n’est pas comme les autres. Elle fait partie du luxe à la française, de notre patrimoine culturel et culinaire. Dès que nous avons su qu’il était possible de prendre une participation majoritaire, nous avons saisi l’occasion », souligne Walter Butler.

Butler Industries a déjà une expérience dans l’alimentaire mais aussi le monde festif, avec, dernièrement, la reprise fin 2018 du cabaret le Paradis Latin. Il avait aussi été, dans un premier temps, sur les rangs pour la reprise de Courtepaille .

L’objectif de cette arrivée dans le groupe gastronomique est d’accélérer « la dynamique de croissance rentable ». Au menu : la poursuite du développement en France comme à l’étranger mais aussi une accélération supplémentaire sur Internet.

« La crise sanitaire a fait tripler le chiffre d’affaires des ventes en ligne. Nous y proposons d’ailleurs de nouveaux produits comme les gâteaux nomades que l’on peut expédier partout en France. En parallèle, les gares et les aéroports constituent de nouvelles zones d’implantation », observe Pierre Hermé.

Il estime qu’il reste aussi de la place pour de nouvelles boutiques à Paris et en Ile-de-France. A l’étranger, un atelier de pâtisserie doit ouvrir dans les prochains jours au Qatar. De quoi élargir l’offre jusque-là concentrée dans cette région du monde sur les macarons, les chocolats et les cakes. Le Japon, qui compte une quinzaine de boutiques, pourrait, de son côté, en avoir quatre ou cinq supplémentaires.

Collaborations avec les hôtels de luxe

Autre piste : les collaborations avec des hôtels de luxe. « Notre ‘pop-up store’ au Four Seasons de Riyadh, qui vient juste de fermer, a connu un incroyable succès », constate Pierre Hermé. (…) Lire la suite sur les Echos

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