Couvent des Augustins : le Printemps de Bourges abandonne son projet, la Sem Territoria tient la corde avec un projet d’hôtel-restaurant
La Sem Territoria tient la corde pour porter le renouveau du couvent des Augustins, en centre-ville de Bourges, après que le Printemps de Bourges et un opérateur immobilier parisien ont décidé de jeter l'éponge. Un programme mêlant hôtellerie et restaurant est envisagé.
La sélection pour porter le renouveau du couvent des Augustins, site du centre-ville de Bourges, s’est opérée naturellement. Alors que, fin 2021, la candidature d’un trio d’investisseurs locaux avait été écartée par un jury pour ne retenir que trois prétendants, deux finalistes ont décidé de jeter l’éponge.
Ni le Printemps de Bourges ni le groupe François Ier, opérateur parisien spécialisé en restauration immobilière, n’ont souhaité poursuivre sur la voie de l’appel à projets. Lancée par la Ville, propriétaire du bien, la procédure doit permettre de redonner vie à cet ancien couvent du XIIIe siècle, sous-utilisé, en mauvais état, mais idéalement placé dans l’hypercentre. (…)
« Un vrai pouvoir d’attractivité » selon la municipalité
Vente du bien ou signature d’un bail emphytéotique ? « Les deux options sont, reprend l’élu, sur la table des discussions » avec le dernier candidat encore en course : Territoria. Déjà à la manœuvre en centre-ville pour entamer, dans les prochaines semaines, la mue du Bon Pasteur en un ensemble mêlant résidences pour jeunes actifs et de tourisme, restaurant, commerces et logement social, la société d’économie mixte (Sem) travaille au montage d’un « programme intégrant plusieurs activités économiques » se contentait de dire, il y a cinq mois, et se contente encore de déclarer Jean-Baptiste Lacroix, son directeur. (…)
Hôtellerie et restauration
Selon nos informations, la proposition sur laquelle planche la Sem Territoria comprendrait notamment une offre hôtelière, avec une capacité d’une trentaine de chambres, à laquelle serait adossé un restaurant. Pour transformer en un pôle touristique et gastronomique cette quasi-friche, constituée d’un ancien couvent classé aux Monuments historiques, ainsi que de deux maisons, construites en 1825 et inscrites aux Monuments historiques, l’investissement pourrait dépasser les 5 millions d’euros.
Le dossier, qui s’inscrit dans le temps long, la livraison n’étant pas envisagée avant 2026, a déjà pris un peu de retard. Alors que le lauréat devait initialement être choisi en février, la municipalité « espère boucler l’affaire avant la fin du printemps, avec une délibération présentée en conseil municipal. » Article complet (réservé aux abonnés sur Le Berry Républicain)
