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Pour le ministre de l’Agriculture, « sur le long terme, la crise estivale pose la question du modèle de l’agriculture française et de sa capacité à résister au changement climatique ». Les produits alimentaires bénéficiant d’une appellation d’origine contrôlée (AOC) « vont devoir probablement repenser » leurs cahiers des charges pour tenir compte du réchauffement, estime ainsi ce mercredi Marc Fesneau dans un entretien au Figaro. (…)

Les cahiers des charges fixent précisément les critères de fabrication (alimentation et races des vaches à lait pour les fromages, cépages et limite en degrés pour les vins par exemple), auxquels les producteurs ne peuvent déroger sous peine de perdre leur précieux label de qualité. Elles sont déclinées au niveau européen en appellations d’origine protégée (AOP), et défendues dans les accords commerciaux internationaux par l’Union européenne.

Lors de la crise du Covid-19 en 2020, qui avait brusquement fermé les marchés, les restaurants, et les rayons fromages des supermarchés, de nombreuses AOP fromagères avaient dû demander des dérogations à leurs stricts cahiers des charges, notamment pour pouvoir congeler le lait des vaches ou bénéficier de dates de conservation plus longues.

L’été dernier, l’INAO a aussi été saisi de nombreuses demandes de dérogation en raison de la sécheresse qui a obligé les éleveurs de vaches laitières à modifier l’alimentation de leurs troupeaux par manque de foin, rendant impossible dans certains cas une alimentation tout à l’herbe imposée par les cahiers des charges.

Article complet sur 20 Minutes 

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