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Dans le quartier de Belleville, où se côtoient touristes et Parisiens, ateliers d’artistes et bars de nuit, boucheries halal et synagogues, l’hôtel Babel vient d’ouvrir ses portes dans une rue calme et piétonne sous l’impulsion de l’hôtelier chevronné Joris Bruneel et la cheffe Clarie Feral-Akram, formée à l’Ecole Ferrandi et passée par les cuisines de Robuchon.

Dans les étages, 31 chambres aux tons verts, terracotta et ocres, décorées par Daphné Desjeux à grand renfort d’objets chinés ici et là et porteurs de souvenirs. Aux murs, des frises en bois sculpté. Au sol, de gros poufs lourds en bois noirs évoquent l’art primaire africain.

L’Hôtel Babel invite au voyage à travers ses matériaux naturels, ses objets d’origines diverses, mais aussi la Babel Radio sur les ondes de laquelle musique et podcasts s’associent à la cuisine et au décor de l’hôtel pour raconter le lieu et ses histoires. Côté cuisine, justement, l’hôtel dispose d’une table du monde où se rencontrent, à toute heure de la journée, ginger beer maison, chocolat chaud au zaatar et cocktails, à siroter sur la terrasse.

À table, sous la houlette de Clarie Féral-Akram, les chefs Sofiane Sadi Haddad et Haitham Karajay mettent l’accent sur les plats de partage et le végétal. On s’y partage des mezze, halloumi rôti de la Laiterie de Paris, aubergine entière confite, babka au pesto, ceviche aux épices levantines, kesh khe syrien (du blé fermenté au yaourt de brebis & menthe séchée), gyoza d’agneau confit à la levantine ou encore côte de veau, le tout arrosé de bonnes bouteilles de vins nature.

Le samedi, originalité, ce sont les mamans du quartier qui régalent et s’emparent des cuisines. Carte blanche leur est donnée pour des couscous d’anthologie, pastilla traditionnelle, tajine, chakchouka berbère, kabuli pulao afghan ou muhammara de Damas ; tandis que les voyageurs seront ravis d’y savourer un brunch le dimanche.

L’hôtel collabore également avec des associations locales qui valorisent la qualité de vie du quartier, la lutte contre l’isolement et la participation des habitants à la vie locale, en offrant une lumière particulière aux producteurs du quartier : le café provient de la Brûlerie de Jourdain, les bières sont brassées chez Fauve, les thés et infusions viennent de chez Kodama, les spiritueux de la Distillerie de Paris, le pain et les viennoiseries de chez Sain et les fruits sont choisis à l’épicerie Zingam. (…) Lire la suite sur Sortir à Paris

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