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En plein chantier, très discret dans sa partie arrière, l’hôtel Martinez est un des fleurons de la Croisette — mais pas le seul! — à rester ouvert sans aucune fermeture hivernale. Dans le contexte sanitaire tendu, et avec une activité touristique aléatoire, c’est un pari risqué pour l’établissement. Mais qui s’est révélé gagnant. Surtout durant les fêtes. Explications avec Yann Gillet, directeur général de l’établissement géré par la société Hyatt.

 

Pourquoi ce choix de rester ouvert?

Il y a eu une demande de la mairie qui souhaitait que quelques hôtels restent ouverts. Et c’est vrai que depuis notre ancien directeur Patrick Scicard, il y a cette habitude de ne pas fermer l’hiver. Mais dans ce contexte de 5e vague, on ne savait pas si ce serait viable.

Un succès surprise au final?

On a battu notre record historique pour un mois de décembre! Avec +25% de chiffre d’affaires par rapport à décembre 2019. Avec le même taux d’occupation de 40% sur ce mois.

Avec quelle politique tarifaire?

On a augmenté les tarifs de 30% par rapport à ceux pratiqués en décembre 2019. L’objectif étant de vendre nos suites avec vue mer. Et elles se sont bien vendues. Je ne m’attendais pas à cette fréquentation. Les clients se sont souvent mobilisés au dernier moment.

Comment avez-vous attiré la clientèle?

Le Martinez a été recommandé par la Ville, par les autres hôtels. On a aussi changé de stratégie en proposant des packages « all inclusive ». Pour déjeuner ou bruncher, il fallait être client. Par exemple, le package 1 nuit en chambre standard avec dîner du 31 décembre et petit-déjeuner était à 785e. Jusqu’à 5.000 e pour une suite. On a même eu des Cannois qui ont séjourné. Pour le réveillon du 31 décembre, le taux d’occupation de l’hôtel était de 85% sur 411 chambres. Un effort a été fait sur l’illumination de Noël animée de la façade, pilotable à distance.

Quel type de clients?

Française pour 50%, Européenne pour 25% dont la moitié italienne. Quelques Américains et quelques Russes aussi venus en jet privé.

Comment se déroule janvier?

Nous allons dépasser janvier 2020. On est positif. On travaille sur ce marché de loisir individuel. En espérant le maintien du MIPIM du 15 au 18 mars, où l’hôtel est plein.

Votre bilan de l’année 2021? (…) Article complet sur Nice Matin (après lecture vidéo pub)

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